Par : Aimen Saheb
Les membres du comité des étudiants OEAL ont adressé aux autorités locales, au ministère de l’Enseignement supérieur et au rectorat de l’université d’El Hadaik, un rapport détaillé sur le climat d’insécurité qui s’installe au sein du campus 20 août 1955, tout en dénonçant la complicité de certains responsables.
Le rapport se plaint en premier lieu de l’espace universitaire qui est, selon les membres du comité, ‘’totalement dépourvu de sécurité’’. Ces réclamations ont été, comme nous l’avait indiqué le chargé de communication de l’OEAL, adressées en urgence au ministère de l’Enseignement supérieur. Ils dénoncent également la complicité de certains responsables de la sécurité universitaire qui ne servent pas à grand-chose, en tolérant la présence de quelques dizaines de voyous, parmi eux des dealers qui sèment la terreur au milieu des étudiants. L’OEAL réclame l’éradication, en urgence, de ce phénomène, en proposant aux responsables d’exiger des visiteurs la présentation de la carte d’étudiant, pour pouvoir accéder au campus.
D’un autre côté, l’OEAL dénonce également les agissements nuisibles de certains profs, particulièrement en ce qui concerne les étudiants des derniers cycles. Ce rapport, lourd en détails, signale également le laxisme de ces professeurs qui prennent le travail des étudiants à la légère, notamment ceux qui encadrent les derniers cycles. Ces même profs continuent d’abîmer l’image de la recherche scientifique en général, ils éteignent leurs téléphones à chaque fois qu’ils reçoivent les appels des étudiants qui s’inquiètent pour la continuité de leurs travaux de «mémoires de fin d’études», à l’approche des délais de dépôt. Les encadrants ne respectent malheureusement pas les rendez-vous arrangés avec leurs étudiants, un agissement qui représente une mauvaise image de la recherche scientifique à l’université de Skikda.
D’ailleurs, les membres de l’OEAL insistent vivement sur l’ouverture des labos destinés à la recherche au profit des doctorants, le retard inexplicable de l’administration, qui entrave le déroulement de l’enseignement, doit être expliqué par les responsables, tout en œuvrant afin d’équiper ces nouveaux labos dans le but de fournir un climat convenable au niveaux de ces chercheurs en phase de formation.
De son côté, le recteur, qui est le premier responsable de cette situation, a promis aux membres militants de l’OEAL, d’équiper la faculté d’agronomie en plus d’un distributeur, d’un restaurant qui fournit aux étudiants des repas sains et équilibrés, pour éviter leur déplacement en dehors du campus.
D’un autre côté, les étudiants résidents continuent d’endurer une situation extrêmement pénible, particulièrement en ce qui concerne le phénomène de l’insécurité, les voyous et les vendeurs de produits psychotropes gèrent leurs bisness confortablement au milieu des cités, une situation qui nécessite une intervention de la part des services sécuritaires, afin de sanctionner la complicité de certains responsables de la sécurité au sein du campus.
Enfin, la cheffe de l’exécutif est également appelée à agir sur le champ, afin de pousse le recteur et les responsables de la sécurité universitaire à rétablir le calme en milieu estudiantin, dans le but de permettre un climat approprié à la recherche scientifique.