Par : A.Ighil
A l’instar des autres universités du pays, l’université Badji Mokhtar d’Annaba est prête à lancer une vaste campagne de vaccinale contre la Covid-19 à partir du 4 septembre, le jour de la reprise des enseignant et du personnel administratif pour se poursuivre jusqu’au 3 octobre. Ainsi, plus de 59.000 personnes entre enseignants, étudiants, personnel administratif et travailleurs de l’université sont concernés par cette campagne qui est une priorité avant la rentrée universitaire prévue le mois d’octobre prochain, encore une fois reportée en raison de la propagation de la Covid-19 d’une part, et de la lenteur de la campagne de vaccination d’autre part. « Les inscriptions se feront à partir d’une plateforme numérique » tient à préciser Mohamed Manaa, recteur de l’université Badji Mokhtar. Pour cette campagne, quatre centres de vaccination sont prévus pour l’occasion. Pour la réussite de cette opération, la collaboration est impérative entre le rectorat et les différentes directions des œuvres sociales avec la direction de la santé de la wilaya d’Annaba pour fournir les doses de vaccin nécessaires. Il faudrait rappeler qu’un secteur, celui de l’Education mise sur la vaccination de 18.000 enseignants et autres personnels de l’éducation et cela avant la rentrée scolaire prévue pour le 21 septembre prochain. Un processus de vaccination qui a débuté le 22 août dernier. Pour la circonstance, cinq unités de suivi et de dépistage ont été mobilisés pour l’opération. Une véritable course contre la montre a été menée par la direction de l’éducation de la wilaya pour vacciner massivement son personnel avant le retour des élèves de différents paliers aux bancs des écoles. Ainsi, la vaccination des adultes bat son plein et il est question de vacciner les moins de 18 ans. Le premier responsable du département de la santé s’est exprimé à ce sujet en déclarant de devoir vacciner les moins de 18 ans. Cette démarche est motivée par les spécificités du variant Delta qui touche de plus en plus des sujets jeunes. Il semble que les enfants soient de plus en plus infectés et pourraient donc transmettre un peu plus. Ainsi donc, en plus de leurs enseignants, va-t-on vers la vaccination des lycéens et collégiens ?