Par : Amar Ait Bara
Le magistrat, près le tribunal d’Annaba, a reporté, jeudi dernier, le procès ayant trait à l’affaire du pharmacien et de ses 5 acolytes. Le motif du report est la grève et le suivi du mot d’ordre de débrayage lancés par le bâtonnât national des avocats pour les raisons que tout le monde connait, à savoir le problème des impôts, des charges fiscales et autres pénalités ayant trait à leurs émoluments. Pour information, les blouses noires sont en grève depuis plus d’une semaine et toutes les affaires enrôlées durant cette période ont été reportées à des dates ultérieures. Quant à l’affaire en question, celle-ci remonte à une quinzaine de jours, lorsqu’un jeune dealer, répondant aux initiales de B. S a été arrêté par les éléments de la BRI, en possession de 1.000 comprimés de psychotropes de marque Lerika dosés à 150 mg et 300 mg, destinés à la commercialisation. Cette importante quantité de psychotropes était dissimulée dans des cartons et des boites conçues spécialement pour tromper la vigilance des agents de la BRI, confirment nos sources judiciaires. Cependant, le premier complice n’hésita pas à dénoncer ses acolytes pour bénéficier des circonstances atténuantes et écoper d’une peine légère lors du procès, conformément à la nouvelle loi 31 du code pénal. Ainsi, tout le reste de la bande, au nombre de 4, a été arrêté l’un après l’autre puisqu’ils sont connus des services de sécurité et des repris de justice pour la plupart. Nos sources indiquent également qu’un pharmacien de profession faisait partie de la bande et demeure l’accusé principal dans cette affaire. Il était un ex-membre de l’ancienne présidence de la section de l’ordre régional des pharmacies, SORP Annaba.