Par : A.A.
Dans un document qui nous a été transmis, un enseignant à l’université de Jijel, tire la sonnette d’alerte et alerte sur le gaspillage des grains de céréales au cours de leur transport. Le Dr Mohamed Bouldjedri, en l’occurrence, évoque une situation à travers laquelle, il met en cause les moyens de transport des grains jusqu’à leur destination, causant, selon lui, des dégâts économiques avec le temps. Ce phénomène est dû, selon lui, « à la non-conformité des moyens de transport », mettant en cause « des camions ne répondant pas aux normes requises pour le transport de grains en vrac (manque d’étanchéité de la benne, le non bâchage de la cargaison…etc.). C’est ce qui fait, signale-t-il encore, que les grains tombent à travers les fissures des caissons où ils sont éjectés par le courant d’air le long du trajet parcouru. L’auteur de cette remarque n’omet pas de souligner qu’au moment où on insiste sur l’augmentation des rendements céréaliers, de réduire les pertes en grains, estimées de 30 à 50%, selon son document, par l’amélioration des conditions de récolte, de transport et de stockage, les pertes enregistrées pendant le transport routier deviennent un phénomène habituel. Il déplore que « ces pertes ne cessent de croître pour une marchandise dont la facture augmente elle aussi, surtout avec la crise actuelle en mer Noire ». Selon lui, c’est à la sortie du port de DjenDjen qu’il est toujours constaté en bordure de la chaussé des grains jaunes des céréales importées, poussant même des citoyens à faire leur ramassage dans des sacs pour nourrir leur volaille. S’il appelle les autorités « à agir promptement pour mettre fin à cette incurie de la part des transporteurs », cet enseignant universitaire ne fait en réalité que soulever un phénomène qui n’a pas manqué d’attirer l’attention des usagers des RN 43 et 27, empruntées pour le transport des céréales importées à partir du port de DjenDjen. Tout au long de leur parcours, les transporteurs de cette précieuse marchandise laissent abandonnées des quantités de grains de céréale importées à coup de devise dans un contexte de crise, sans faire attention à ce gaspillage. Les autorités concernées sont interpellées pour intervenir afin de mettre un terme à ce phénomène portant atteinte à l’économie nationale.