A l’occasion de la grande manifestation culturelle « La soixantaine de la culture Algérienne migrante », organisée par la direction de la culture et des arts avec le concours de la wilaya d’Annaba, le théâtre régional Azzedine Medjoubi d’Annaba a présenté, dimanche dernier en avant-première, l’opérette « Nassamet Watan » pour commémorer les massacres du 17 Octobre 1961.
La toute dernière production du théâtre régional Azzedine Medjoubi d’Annaba est l’opérette « Nassamet watan ». Composée de plusieurs tableaux mêlant chant, danse, musique et comédie, cette œuvre artistique raconte l’histoire et donne de l’espoir. Un voyage à travers le temps que nous propose le réalisateur Fouad Rouaissia, dont le texte magnifiquement bien écrit nous rappelle que notre pays est beau et grand et, à quel point nos jeunes sont dynamiques et ambitieux. En parallèle avec ces tableaux artistiques, d’autres textes, paroles et musiques racontent le passé douloureux qu’ont vécu les Algériens le 17 Octobre 1961 à Paris. Une invitation à chercher dans l’histoire pour bien l’appréhender et pouvoir mieux avancer. Trois grands artistes ont enchanté le public avec des voix sublimes, le grand M’barek Dakhla, la star Abbas Righi et la voix de ténor Larbi Najib Rakab, avec la participation de Bahloul Mohamed Larbi et la troupe Urban Skils crew. Cette production a été réalisée en collaboration avec l’office national des droits d’auteurs et des droits voisins, ONDA, et les magasins Safa Optics. Il est à noter qu’une opérette est un genre musical mêlant comédie, chant et généralement danse.
Apparue au milieu du XIXe siècle, elle se situe dans la lignée commune du théâtre et de la musique classique qui avait donné naissance aux siècles précédents au ballet, à l’opéra, à l’opéra-comique et à l’opéra bouffe. Elle inspirera au XXe siècle la comédie musicale, laquelle se dissociera à partir des années 1910 du genre classique par l’intégration de musiques « nouvelles » comme le jazz venu des États-Unis. L’opérette alterne numéros chantés – et parfois dansés – et dialogues, se différenciant de l’opéra-comique par l’utilisation de musique dite « légère » en opposition à la « musique savante » pour ses partitions et le fait qu’elle ait une fin le plus souvent heureuse.
Par : B.F.Z