La séance de délibérations, programmée ce mardi 30 janvier 2024 à 10 heures au siège de l’APC de Sidi Amar, en vue de débattre les 5 points inscrits à l’ordre du jour, a été reportée pour ce jeudi 1er février 2024.
C’est la décision prise par le chef de daïra d’El Hadjar après une concertation avec les 15 élus sur les 23 que compte l’Assemblée communale qui ont purement et simplement rejeté les points abordés lors de cette séance.
Les élus sont revenus à de bonnes raisons pour adopter deux points essentiels considérés comme urgents par le chef de daïra. Il s’agit de l’approbation de l’accord des charges de l’entreprise «SOPT Environnement», spécialisée dans la gestion des déchets ménagers à travers le chef-lieu de la commune, ainsi que la validation du financement des cantines scolaires pour l’exercice financier 2024 à travers la commune.
Or, ce compromis, selon certains élus de l’opposition, contactés par nos soins, ne cachent pas leur profond désaccord avec le président de l’APC en poste, en l’occurrence Boumaiza Ahmed. Ils continuent, toujours, à réclamer son départ.
Il est à souligner que des rebondissements sont intervenus dans la situation chaotique au sein de l’APC de Sidi Amar.
Neuf membres du Conseil de l’Exécutif, qui en compte 16, entre présidents de commissions et délégués de secteurs de cette assemblée, ont déposé, dimanche dernier, leur démission collective des commissions et autres instances en signe de protestation pour le manque de respect aux élus, leur marginalisation et la non-satisfaction de la revendication d’un certain nombre d’élus, qui a trait au départ du P/APC.
Il est à rappeler que le 14 janvier du mois en cours, une lettre a été adressée par 15 élus protestataires, sur les 23 qui siègent à l’APC, qui sont unanimes pour un retrait de confiance au maire. Ils ont apposé leurs signatures sur le document de retrait de confiance du président d’APC, d’obédience RND. Le document en question comporte pas moins de 16 points de revendications.
Les élus-frondeurs réclament la démission pure et simple de l’édile pour mettre un terme à la gestion individuelle et aléatoire du président d’APC.
Les 15 signataires du document considèrent que ce dernier est responsable des retards dans la réalisation de projets publics et les différents plans de développement communal.
Cet état de fait s’est répercuté négativement sur la gestion normale des affaires des administrés. Il est également pointé du doigt pour plusieurs griefs, notamment les passe-droits et le manque de transparence dans l’attribution des projets. Les protestataires considèrent que c’est la seule issue pour donner une nouvelle dynamique à l’Assemblée, en accord avec les aspirations citoyennes de la commune.
Décidément, rien ne va plus à l’Assemblée populaire communale de Sidi Amar qui vit un remake de l’APC du chef-lieu de la wilaya, dont l’assemblée est toujours gelée depuis plusieurs mois.
Par : A.Ighil