Par : A.Ighil
Devant l’étonnante passivité des responsables de l’AADL Annaba, 93 propriétaires de locaux commerciaux de la nouvelle ville Benaouda Benmostefa se retrouvent sans électricité depuis 8 mois, suite aux réserves formulées par la société d’électricité et du gaz (SADEG), des locaux qui ont été mis en vente aux enchères publiques par soumission cachetée par l’AADL. Or, ces locaux commerciaux sont restés fermés depuis plusieurs mois suite à ces réserves qui consistent au recouvrement des façades de ces magasins de l’Alucobond, un matériau considéré comme un conducteur électrique et il serait imprudent de passer des câbles d’alimentation par mesure de sécurité en travers de ce composite de deux tôles d’aluminium et d’un noyau de remplissage minéral. Comme à son habitude, les responsables de l’AADL Annaba sont restés insensibles à cette situation qui pénalise les locataires de la cité, faute d’espaces commerciaux. L’association des souscripteurs AADL 2013 de la wilaya d’Annaba en tant que société civile a pris l’initiative de tenter de débloquer la situation qui perdure en alertant le bureau de wilaya de l’union générale des commerçants et des artisans (UGCAA) par le biais d’une correspondance, dont nous détenons une copie, pour trouver une solution fiable et alimenter ces locaux commerciaux en énergie électrique, ce que les responsables de l’AADL tardent à trouver. L’association de wilaya des souscripteurs de l’AADL 2013 fait appel au chef de l’exécutif de mettre sur pied une commission de concertation, composée par plusieurs directions concernées, notamment la SADEG, le directeur régional de l’AADL, du directeur du commerce de la wilaya et un représentant de la circonscription administrative de Draa Errich. Cette commission aura pour mission d’une part, de rechercher des propositions susceptibles de lever les réserves émises par la SADEG concernant le matériau de l’alucobond qui recouvre une grande partie des façades des locaux commerciaux en question et d’autre part, la commission désignera la direction en charge des travaux qui seront à la charge de l’AADL. Il faudrait souligner que les responsables de l’AADL ont déjà fait preuve précédemment de leur ignorance des normes élémentaires de sécurité édictées par les services de la Société algérienne d’électricité et du gaz (SADEG) en matière de construction des niches d’électricité et des postes de transformation. Ainsi, 26 niches de 759 logements du site 2000 OZKA qui devraient être livrés le 1er novembre prochain ont fait l’objet de réserves, ce qui résulte une perte d’argent et de temps.