La station de taxis de Sidi Brahim est une infrastructure n’a pas été modernisée, elle date d’une autre époque, elle est dépourvue de toutes les commodités et n’honore pas la ville de Sidi Brahim. Cette dernière n’a connu aucune amélioration et se trouve dans un piteux état, car le projet de réfection traine dans le temps et sa réalisation tarde. Crevasses, nids de poules, flaques d’eau et boue, l’endroit est sombre et rebutant, tel est le décor qu’offre cette station routière pour taxis à ses habitués qui se déplacent entre les 58 wilayas du pays. Les trottoirs pour piétons sont inadaptés et surtout détériorés et ne servent à rien, les voyageurs préfèrent emprunter la chaussée boueuse que de glisser. Pourtant, de nombreux projets de modernisation de toutes les stations de la commune d’Annaba ont été recensés, dont celles de Kouche Noureddine, Souidani Boudjemaâ et d’autres. Ces mêmes projets, toujours au stade embryonnaire, devraient être lancés au niveau de ces stations pour moderniser ces infrastructures visitées par des milliers de personnes par jour et qui sont la vitrine que reflète la commune de Sidi Brahim. A titre indicatif, les projets de réhabilitation de ces deux stations coûteront au total 233.000.000 dinars et leurs dossiers ont été transmis pour inscription au programme de l’année 2022, au niveau de la caisse de solidarité et d’assurance des collectivités locales. Le programme de modernisation de ces stations de transport est ambitieux, dans la mesure où il permettra la réorganisation du secteur des Transports ; il règlera le problème infrastructurel et sécuritaire par sa réorganisation. Ces stations sont dans un état déplorable, désorganisées, l’anarchie y règne et il est impératif d’y remédier pour donner une autre dimension à la quatrième ville d’Algérie, dont l’image est ternie par ces semblants de stations. Concernant la station inter-wilayas de Sidi Brahim, le futur projet toujours en souffrance, d’un coût de 120.000.000 dinars, concernera la rénovation des abris et la réfection de chaussées, des trottoirs et le renouvellement de l’éclairage public.
Par : Amar Ait Bara