Par : A.Ighil
Selon certaines sources, l’étude technique ainsi que le plan de charges pour le lancement d’un avis d’appel d’offres international concernant le projet de réalisation de la station de dessalement d’eau de mer au niveau de la localité de Draouch, de la commune de Berrihane, dans la wilaya d’El -Tarf sont fin prêts. Cette station, une fois réalisée, aura la capacité de traitement de 300.000 m3/jour, dont 80% de l’eau potable produite seront destinés à la population de la wilaya d’Annaba. Il faudrait noter qu’un projet pour la réalisation d’un canal d’un diamètre de 1,5m sur une distance de 46 km pour arriver aux différents réservoirs des wilayas d’El-Tarf et Annaba est en cours. Il sera également réalisé deux réservoirs d’une capacité de 200.000m3 chacun au niveau de la station de traitement qui correspond à la consommation journalière de la wilaya d’Annaba. Il faudrait rappeler que ce projet a été annoncé en grande pompe en 2008 pour une capacité de production de 50.000m3/jour, repoussé en 2011 pour être ensuite abandonné, puis reprogrammé dans la loi de Finances 2018. Pour l’instant, on ignore le nom de l’entreprise réalisatrice du projet qui s’étend sur 16 hectares pour lequel un avis d’appel d’offres international sera incessamment lancé. Pour le raccordement de la station de dessalement d’eau de mer à la wilaya d’Annaba, il a été réservé une enveloppe financière de 462 milliards de centimes pour la réalisation des canaux principaux pour le transport de l’eau, alors que la direction des ressources en eau s’attèle à fournir de grandes capacités de stockage. La station de dessalement d’eau de mer de la localité de Draouch sera appelée à renforcer et à sécuriser l’alimentation en eau potable d’une large zone géographique qui comprendrait les wilaya d’El-Tarf, Annaba, Skikda et Guelma. Selon les services de la direction des ressources en eau, le stress hydrique, qui a affecté la région depuis plusieurs années, a amené les pouvoirs publics à engager un programme d’urgence pour la sécurisation des zones côtières en alimentation en eau potable par le recours au dessalement de l’eau de mer. Il faudrait souligner que le littoral algérien compte 21 stations de dessalement d’eau de mer, réparties à travers 14 wilayas côtières et qui alimentent 6 millions de personnes avec un volume de 2,6 millions de m3/jour.