Par : B. N
Le chef de l’exécutif de la wilaya d’Annaba, M. Djamel Eddine Berimi, a annoncé, dans la journée d’hier, que l’ouvrage de la station de dessalement de l’eau de mer ayant une capacité de production pouvant arriver jusqu’à 150 milles m3 quotidiennement sera mis en œuvre prochainement.
C’est en effet un projet indispensable pour la ville d’Annaba, vu la pénurie d’eau enregistrée sur son territoire. Cet ouvrage pourra réellement résoudre le problème des coupures récurrentes de l’eau potable, tout en permettant d’assurer une distribution équilibrée de cette matière vitale. Lors de sa visite de travail et d’inspection effectuée, le mois de juillet dernier, dans les différentes stations de pompage et de traitement de l’eau, le chef de l’exécutif local, M. Djamel Eddine Berimi, avait annoncé que la wilaya recevra prochainement plusieurs ouvrages qui contribueront à équilibrer l’opération de distribution de l’eau potable, notamment dans les agglomération qui enregistrent des coupures récurrentes de ce liquide vital.
En effet, 700 ml de forage sont désormais en cours de réalisation dans la daïra d’El Bouni. Ces forages contribueront à alimenter la nouvelle ville de Draâ Errich d’une quantité considérable d’eau potable qui peut aller jusqu’à 10 milles m3. Le wali a également instruit la directrice des ressources en eau d’élaborer des études techniques dont le but est de réaliser de nouveaux ouvrages au niveau de la zone Nord-ouest de la wilaya pour alimenter la commune de Chétaïbi en eau.
Le secteur de l’hydraulique rencontre de multiples contraintes qui entravent l’opération de la distribution de l’eau potable. En effet, la conduite de transfert entre le barrage de Meksa et les Salines est étendue sur une distance de 50 kilomètres, tandis que la conduite qui relie le barrage de Chaffia à la station de traitement de Chaïba est de 53 kilomètres. L’étendue de ces conduites a fait que leur préservation et leur sécurisation constituent une mission très délicate pour la direction des ressources en eau. Un nombre énorme de branchements illicites a été effectué au niveau de ces conduites dont le but est de se servir de l’eau d’une manière gratuite pour l’alimentation des citoyens habitants les bidonvilles, ainsi que l’irrigation des terres agricoles, notamment durant la saison estivale.