Par : Amar Ait Bara
Les souscripteurs au logement de l’Agence de l’amélioration et du développement du logement, inscrits au programme AADL 2 de 2013, mécontents, sont montés encore une fois au créneau. C’est la grogne et ces derniers reviennent une autre fois à la charge et cette fois-ci, ils ne comptent pas se taire. Ces derniers dénoncent le retard enregistré dans l’entame des projets dans lesquels ils sont souscripteurs au programme AADL 2, pour lesquels ils sont pénalisés. Pourtant, les deux payements avant l’attribution ont été réglés, mais le projet demeure au stade embryonnaire, ce qui a incité ces souscripteurs contrariés à menacer l’administration de l’AADL Annaba de saisir même la justice pour faire valoir leurs droits. On croit savoir que les sites pour la réalisation de ce programme de 7.000 logements ont été dégagés et seront réalisés pour la plupart au niveau de la nouvelle ville de Mostefa Benaouda, Bouzaâroura et Kalitoussa. Les mécontents dénoncent également la lenteur enregistrée dans l’exécution du programme de leurs logements dont la réception tarde à venir. En effet, certains de ces souscripteurs sont des locataires, alors que d’autres vivent dans des conditions de précarité sans pareil tandis que d’autres occupent provisoirement des taudis. Ces derniers espèrent quand même que leurs doléances aboutiront à un résultat probant, parce que la patience a des limites, disent-ils. Pourtant, le 5 juillet dernier, à l’occasion de la fête de l’indépendance et de la jeunesse, plus de 1.300 logements ont été distribués à la cité Ben Mostefa Benaouda et 500 autres le premier novembre au niveau du même site. Par le biais de leurs représentants, les souscripteurs du programme AADL 2 se sont manifestés lors des deux occasions pour clamer haut et fort leur désarroi, tout en restant solidaires grâce à leur association mandatée pour défendre leurs droits auprès de l’administration de l’AADL Annaba, responsable de ce marasme. Les souscripteurs savent que le projet en question est divisé en plusieurs ilots et une mésentente s’est manifestée entre l’îlot 1, 2 et 3. Ces derniers, notons-le, ont été invités à payer la troisième et dernière tranche, alors qu’ils demandent la révision du prix du logement à la baisse. La construction est toujours au niveau des VRD, voies et réseaux divers, sans aucune autre installation nécessaire, dont la viabilisation. Ceci a poussé ces mêmes souscripteurs à se renseigner à propos de ces installations indispensables, alors que la SONELGAZ, selon eux, leur a signifié que les services de l’AADL n’ont versé aucun centime pour l’entame des travaux relatifs à l’installation des réseaux de gaz et d’électricité au niveau de ces îlots. Ceci a contrarié ces souscripteurs pour organiser plusieurs réunions avec leurs représentants pour prendre les décisions qui s’imposent, à savoir saisir les responsables d’une manière officielle. Nous reviendrons sur cette affaire avec plus de détails dans l’une de nos prochaines éditions.