Par : M. Rahmani
Agressions, vols, cambriolages, trafics de drogues, autant de maux sociaux qui prennent de l’ampleur à Annaba et que les services de sécurité essayent de contenir et de réprimer autant que faire se peut.
Le phénomène a pris de l’ampleur ces derniers temps et a atteint des pics jamais égalés jusque-là, car dopé par un chômage endémique et une misère extrême qui poussent des jeunes à basculer du mauvais côté. Les services de police interviennent à chaque fois pour interpeller et arrêter criminels et bandits allant les chercher jusque dans leurs planques pour les présenter à la justice.
Des descentes de police sont organisées, des rafles et des opérations coup de poing sont lancées à travers la ville et « la moisson » est souvent bonne, l’étau se resserre contre ces malfrats qui sont pris dans les filets des services de sécurité.
Ainsi, ce sont 276 arrestations qui ont été opérées au mois d’octobre passé lors de différentes opérations exécutées en ville, mais aussi dans des communes limitrophes. Parmi ces derniers, des repris de justice dont 145 recherchés qui font l’objet de mandats d’arrêt ou sous le coup de condamnations mais qui ont échappé à la justice, 48 pour port d’arme blanche prohibé, 54 pour détention et consommation de drogue et psychotropes et 29 autres pour agression et atteintes aux personnes et aux biens d’autrui.
Les mis en cause ont été présentés et mis sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur. Mais, il faut dire que ce bilan qui est le fruit d’efforts des services de police judiciaire avec ses différents services, BMPJ, BRI, BRB, mobilisés pour lutter contre le banditisme, ne reflète pas vraiment la réalité du banditisme à Annaba qui reste un vrai problème qu’il faut éradiquer totalement, c’est une question de sécurité pour tous.