Par : Amar Ait Bara
La société civile du quartier de Sidi Salem, à travers un communiqué de presse, attire l’attention des pouvoirs publics et des services sécuritaires entre autres, sur l’anarchie et le squat au niveau de la cité appelée communément « les 400 ». Les habitants de ce lieu ont été relogés, il y a de cela 3 années, mais ce lieu a été vite réoccupé par d’autres habitants qui l’ont transformé en vrai ghetto et en lieu de prolifération du banditisme, de drogue et autres maux sociaux. C’est pour cette raison que les habitants de Sidi Salem interpellent les pouvoirs publics pour éradiquer encore une fois ces lieux de débauche, dont les vraies familles qui les avaient occupés ont été relogés dans des logements décents à Ben Mostefa Benaouda, en libérant ce quartier. D’autres semblants de familles, aux mœurs douteuse ont réinvesti ces lieux en les transformant en véritables favelas, synonyme de tous les genres de méfaits. Le mécontentement des riverains s’est généralisé et les habitants du quartier dénoncent le laxisme des pouvoirs publics pour libérer cet endroit et expulser les squatteurs pour y ériger un établissement d’intérêt général, à savoir une maison de jeunes, une école…etc. Les familles assistent quotidiennement 0 des va et viens douteux de personnes louches qui fréquentent ce lieu transformé encore une fois en bidonville devant l’absence de l’Etat. De nombreuses baraques ont été reconstruites par des opportunistes pour bénéficier d’autres logements d’une manière illégale, alors que d’autres servent de cachettes et de recels pour les objets volés, et l’intervention des services sécuritaires est demandée. D’autres citoyens malhonnêtes résident ailleurs et squattent des baraques au niveau des 400 pour le passage des commissions des logements pour un éventuel recensement et ceci est une arnaque, précise le communiqué. Les familles à Sidi Salem sont dans le désarroi et assistent souvent à des rixes et bagarres rangées entre bandes rivales au niveau du lieu-dit 400, un lieu qu’il fallait démolir juste après les attributions de logements aux anciens locataires de ce bidonville. En outre, ce communiqué en notre possession précise que certains anciens locataires bénéficiaires de logements ont réintégré leurs taudis dans la même cité, après avoir bradé leurs nouveaux appartements pour s’acheter des voitures en demeurant les éternels habitants et demandeurs de logements des bidonvilles. Et, à juste titre, même les nouveaux squatteurs ont bénéficié des logements et, par trois fois ces derniers ont été servis devant le silence complice des élus et des membres des commissions des logements mandatés pour cela. Ceci n’est qu’un extrait du communiqué de dénonciation et des doléances de la société civile de Sidi Salem, signé d’ailleurs par son président Fouad. D qui demande la démolition de ces lieux dangereux, devenus un moyen pour obtenir un logement social.