Par : Amar Ait Bara
A la faveur de sa visite de mercredi à l’hôpital Dorban, les malades et leurs familles ont abordés le wali d’Annaba pour lui faire part de leurs déboires et leurs inquiétudes. Ce dernier a été rapportent-ils, attentif à leurs doléances. Ils ont expliqué les causes de leurs déboires, quant aux conditions déplorables de la prise en charge des membres de leurs familles au niveau de l’hôpital du jour d’hématologie. A travers cette opportunité, les parents des malades souffrants déplorent l’attitude des responsables de l’établissement quant à la prise en charge sur le plan infrastructurel, mais pas de la qualité des soins qui est meilleure. Alors que les conditions d’attente dans le froid sont insupportables, les lits sont dans un piteux état en plus du froid qui sévit. Cependant, le wali d’Annaba a fait preuve d’humanisme et a été sensible à cet état de fait, en demandant à un responsable de laisser ces malades parler librement, alors qu’il tentait de les interrompre. Ainsi, à la faveur de cette intervention, ces derniers ont implorés le premier responsable à intervenir pour remettre de l’ordre et améliorer les conditions de prise en charge. En effet, dans des salles non chauffées en plein hiver, ces malades fébriles et frileux sont transfusés dans des conditions peu humaines en tremblant de froid, sans aucune couverture ; d’ailleurs c’est le cas également des membres de leurs familles qui sont obligés d’attendre dehors sous la pluie et un froid de canard. Les malades mécontents ne remettent pas en cause les efforts déployés par le personnel médical et paramédical, mais plutôt incriminent et accusent surtout le personnel chargé de la logistique et des moyens qui est censé assurer un séjour agréable à ces malades atteints de leucémie ou cancer du sang, d’hémopathie et de drépanocytose, ainsi que d’autres pathologies du sang. Pour les soins en hématologie, ces malades sont accompagnés de leurs familles qui effectuent de longues distances, venant des wilayas lointaines et attendant dehors des journées entières la fin des transfusions et des cures. Avant son départ, le wali a promis de régler ce problème tout en veillant personnellement à la réhabilitation de ce service, avec l’installation d’une salle d’attente. A noter que le wali, Djamel Eddine Berrimi, est le premier wali depuis l’indépendance à avoir lancé le projet de construction d’un lycée dans la commune de Séraïdi d’une capacité de 800 places.