Par : R.C
Le président Sergio Mattarella est attendu aujourd’hui à Annaba dans le prolongement de sa visite d’Etat en Algérie. Il sera accompagné par le Premier ministre, Aymen Benabderrahmane, et visitera les principaux monuments de la Cité des Jujubiers.
Hier, les agents communaux s’attelaient à accrocher les drapeaux italiens sur le Cours de la Révolution. De son côté, la sûreté de wilaya, installait un cordon de sécurité sur les principales artères de la ville, sans que la les services de communication de la présidence de la république n’aient daignés en informer la presse locale. En effet, la gestion de ce type de visites, ne dépend pas des services de communication de la wilaya, même s’ils sont informés à l’avance, contrairement à la presse locale.
De prime abord, la délégation est attendue à la Basilique Saint Augustin,un patrimoine dont s’enorgueillit, à juste titre, la ville de Sidi Brahim. En effet, Annaba, ville riche en histoire, dont la fondation remonte à 3.000 ans, était connue par tous les géographes de l’Antiquité pour être le joyau des rois.
Sera-t-il question de rouvrir le Consulat Général d’Italie dans une ville qui voit disparaitre une à une les représentations diplomatiques pour laisser place à des ‘’boites’’ en charge de collecter les demandes de visas ?
Pourtant, dans cette ‘’capitale’’ régionale qu’est Annaba, les possibilités d’investissements dans la petite et moyenne entreprise (dont l’Italie peut se vanter d’en maîtriser les process) sont immenses, notamment dans l’agro-alimentaire ou la petite industrie. A charge pour la Chambre de commerce et d’industrie, de savoir ‘’vendre’’ la destination Annaba, avec ses avantages, port, aéroport, rail et accès à l’autoroute Est-Ouest… pour relancer, autant que faire se peut, l’activité industrielle dans la région, en cette période de crise économique et son corollaire, l’emploi.
Autant de débouchés pour les universitaires de l’Institut de langue italienne de l’Université Badji Mokhtar, qui ne sont pas négligeables.