Par : A.Ighil
Le secteur des finances à Annaba a été fortement perturbé, hier, par une grève nationale. Ce débrayage fait suite à l’appel du syndicat autonome des fonctionnaires des impôts (SAFI). Cette grève fait suite à l’impasse qu’ont connue les négociations avec la direction générale des impôts sur certaines revendications dont l’application immédiate de la loi organique et le système compensatoire ainsi que l’ouverture de centres d’impôts de proximité. Mais aussi, la réclamation de la numérisation du secteur des impôts et l’extension de la qualité de police judiciaire aux employés des impôts. Le SAFI place « la protection des employés des abus et pressions des organes externes des contrôles et des lobbys » à la tête des doléances en plus des exigences « de s’affranchir de la fonction publique ». Un des fonctionnaires gréviste, joint au téléphone nous dira « c’est inadmissible de traiter des milliards et de toucher des miettes. » Et il ajoutera « les recettes fiscales s’érigent en deuxième position en alimentation du budget de l’État après les revenus du pétrole ». Il faudrait rappeler que le conseil national du syndicat national des fonctionnaires des impôts, tenu le 30 décembre dernier, initiateur du débrayage d’hier, a également décidé d’une grève cyclique les 18,19 et 20 janvier et la poursuite de la grève de trois jours chaque mois jusqu’à satisfaction de leurs revendications.