Par : Adam S
Ordonnée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le 11 décembre en cours, l’opération de titularisation des enseignants contractuels est en cours à Jijel. C’est dans cette optique que les enseignants concernés ont été invités à présenter un certificat de nationalité et un casier judiciaire à l’effet de les joindre à leurs dossiers déjà déposés au début de leur contractualisation pour l’année scolaire 2022/2023. Le nombre de ces enseignants est de 620, tous paliers confondus, dont 299 professeurs d’enseignement primaire, 163 enseignants dans le cycle moyen et 185 professeurs d’enseignement secondaire. Ces derniers devront être titularisés avant la fin du mois de février 2023 en vertu de la décision prise par le chef de l’Etat.
Abelmadjid Tebboune a, en effet, ordonné la titularisation immédiate de l’ensemble des enseignants contractuels du secteur de l’Education dans une opération devant s’achever, au plus tard, fin février 2023, selon le communiqué de la Présidence de la République. Saluée par les enseignants concernés, cette initiative est de nature à leur permettre d’être définitivement fixés sur leur sort.
Et pour cause, après avoir servi, souvent dans des conditions difficiles, ils peuvent désormais envisager leur avenir professionnel avec sérénité. À Jijel, le secteur de l’Education, à l’instar des autres wilayas du pays, a eu recours au service de ces enseignants pour pallier des postes vacants. Majoritairement des femmes, dont certaines sont mariées, ces éducateurs ont accepté de servir dans des régions isolées et éloignées de leur lieu de résidence. C’est le cas de ces femmes venant de villes lointaines qui enseignent dans la commune enclavée d’Ouled Rabah, à l’extrême Sud-est de la wilaya de Jijel. D’autres enseignantes ont été désignées dans leur poste à Ghebala, Settara, Texenna ou dans des régions encore plus éloignées.
Confrontées au manque du transport, ainsi qu’à d’autres difficultés, certaines de ces enseignantes se sont retrouvées contraintes de passer leurs nuits dans les établissements scolaires de leur lieu de travail. À défaut, elles se retrouvent dans l’obligation de se lever très tôt le matin pour être à l’heure dans ces établissements. Eu égard aux difficiles conditions dans lesquelles elles exercent, la décision du président de la République de les titulariser est une juste récompense pour ces enseignantes.
C’est ce qui se manifeste à travers la joie de certaines d’entre elles qui se retrouvent soulagées des vicissitudes des lendemains incertains auxquelles elles étaient confrontées.