Par : I.N
Las du silence radio adopté quant à leur calvaire, les gérants et propriétaires des salles des fêtes activant sur le territoire de la wilaya ont sollicité l’intervention des députés de la wilaya d’Annaba pour faire entendre leurs revendications auprès des autorités centrales.
Parmi ces derniers, le député Reda Omran qui a adressé une correspondance au Premier ministre, M. Aïmen Benabderahmane dont le but est de revoir la décision de la fermeture des salles des fêtes. Cette correspondance a été motivée par l’ouverture de la majorité des activités commerciales ayant été touchées par la décision de la fermeture de certains commerces, dans le cadre des mesures de protection contre la pandémie de la covid-19.
Les propriétaires et les personnels des salles des fêtes exerçant à travers le territoire de la wilaya d’Annaba ont enchaîné les sit-in pendant plusieurs semaines devant le siège de la wilaya, au début de la saison estivale, pour réclamer la reprise de leurs activités, suspendues depuis le début de la pandémie du coronavirus.
Cela fait plus d’un an que les autorités algériennes ont suspendu les activités des salles des fêtes à l’instar d’une grande majorité des activités commerciales, dans le cadre des mesures prises pour lutter contre la propagation du coronavirus. Désormais, les salles des fêtes restent les seules commerces écartés de la reprise d’activité. C’est justement pour cette raison que les gérants et les personnels de ces commerces veulent exercer une pression permettant de faire bouger les choses dans le sens de leurs intérêts. C’est, en effet, une revendication qui semble être, pour une grande partie de la population, logique et légitime, compte tenu du calvaire vécu par les travailleurs de ces salles dépourvues, depuis plus d’une année, de leurs principales sources de revenus. Cette suspension est toujours maintenue alors que les gérants de ces commerces sont contraints de payer les charges telles que la location des locaux, les factures de l’électricité et l’eau ainsi que les assurances sociales des personnels, tout en sachant que chaque salle emploie, au minimum, 10 employés entre serveurs, cuisiniers, agents de nettoyage et de sécurité.
Les autorités locales de la wilaya d’Annaba avaient informé les concernés que la décision de la reprise de leurs activités ne relève pas de leurs compétences, mais de celles des autorités sanitaires centrales.