Par : A.A
En cette période caniculaire, des jeunes constantinois ont jeté leur dévolu sur la ville côtière de Boumerdès pour passer la journée au bord de la mer. Ils partent chaque jour à la découverte de cette station balnéaire. Un choix qui est loin d’être fortuit. En 3 heures et 30 mn, voire moins, ils sont déjà à la plage. Un temps record, estiment-ils, et ce, par rapport aux temps passés sur les routes reliant la ville aux autres stations balnéaires de la région, notamment Collo, Skikda, Jijel qui sont, aujourd’hui boudées par de nombreux jeunes constantinois. L’autoroute Est-Ouest y est certainement pour quelque chose dans le choix de ces jeunes. Si la distance entre les deux villes, à savoir Constantine et Boumerdès, est relativement longue, plus de 360 km, celle-ci est traversée sans contrainte aucune, a tenu à témoigner le jeune Amir qui n’a pas caché son admiration pour la ville côtière de Boumerdès qu’il a visitée pour la première fois. Il n’y a pas de bouchons tout au long de cette longue distance, dira-t-il. Avec des amis ou des voisins, il préfère aller, chaque jour, ou presque, se baigner à Boumerdès que de subir les tracasseries des routes précitées. Entre Jijel et Constantine, à titre d’exemple, le trajet se transforme, souvent, en un véritable cauchemar pour les usagers de la route. Et sur ce plan, ils seront certainement nombreux les estivants à témoigner sur le calvaire vécu sur cette route. Un argument qui semble peser sur le choix de ces jeunes constantinois qui visitent, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, chaque jour la ville de Boumerdès. Et, en attendant la réception du contournement de Djebel El Ouahch, prévue incessamment, selon les vœux du ministre des Travaux publics, les déboires des vacanciers continuent.