Par : A.Ighil
Samedi dernier, une curieuse réunion s’est tenue au siège social de l’entreprise turque KUZU, en présence du directeur régional de l’AADL Annaba et quelques souscripteurs, apprend-on dans le contenu d’une correspondance dont nous détenons une copie, adressée par le président de l’association des souscripteurs de l’AADL 2013 de la wilaya d’Annaba, adressée au chef de l’exécutif, au procureur général et au chef de Sûreté de la wilaya. Selon Saïd Boukoucha, cette réunion avait pour but de débattre des problèmes liés aux projets AADL et cela, devant un partenaire étranger. Ce qui est jugé par l’auteur de ce rapport comme un comportement inacceptable de la part du premier responsable de l’AADL et une situation inédite de débattre des difficultés que rencontrent l’agence en présence d’étrangers. Nous avons tenté de rencontrer Guemdani Riad pour nous éclairer sur cette curieuse rencontre, mais on nous a signalé qu’il s’était déplacé en mission dans une autre wilaya. Ainsi, selon notre source d’information, des interrogations se posent, d’abord sur le fait d’avoir osé se réunir avec des souscripteurs qui ne représentent qu’eux-mêmes, alors qu’une association de wilaya existe, et avec des étrangers et il s’interroge sur la partie qui a présidé les débats. Cette scandaleuse affaire mérite qu’une enquête administrative et sécuritaire soit ouverte, préconise le président de l’association. Le très controversé directeur régional a prouvé par cet acte qu’il était dans l’incapacité de convaincre les souscripteurs en s’adressant au partenaire étranger pour leur fournir de plus amples informations sur la situation des projets de l’AADL. Mais, le directeur régional a continué d’ignorer les activités de l’association qui reste le digne représentant de l’ensemble des souscripteurs AADL 2013 de la wilaya, dont certains membres ont été reçus par le wali, le 26 août 2021 et ont révélé au grand jour les insuffisances qui caractérisent les projets AADL à travers la wilaya. L’association reste l’interlocuteur légal des souscripteurs au grand dam du directeur régional qui a toujours rejeté le dialogue. L’association considère que l’acte condamnable commis par le directeur régional est une violation flagrante des lois de la République. Il était plus raisonnable de se réunir au siège de la direction régionale avec des Algériens exclusivement pour débattre de problèmes algériens, sans la présence d’une entité étrangère