Par : B. N
Le ministère des Transports a rendu public, dans la journée d’avant-hier, un communiqué de presse dans lequel il a été mentionné que le ministre a instruit tous les responsables du secteur à prendre les mesures nécessaires pour remettre en service, dans les « plus brefs délais » les stations téléphériques à travers le pays, y compris celle de la wilaya d’Annaba.
Ce communiqué avait été publié suite à une réunion présidée par le ministre des Transports, M. Aïssa Bekkai, et en présence du directeur général de la société Métro d’Alger (MEA) ainsi que les cadres du ministère. Cette rencontre avait pour but la présentation de l’état des téléphériques existant à travers plusieurs wilayas et qui demeurent en panne depuis plusieurs années. La cellule de communication de la wilaya d’Annaba avait annoncé le mois passé, qu’un marché a été conclu dont le but est d’amorcer les travaux de réparations du téléphérique reliant la commune d’Annaba à celle de Séraïdi. Dans le cadre de la réparation et la remise en service du téléphérique, le wali d’Annaba, M. Djamel Eddine Berimi, avait affirmé que « Le marché portant sur la réhabilitation du téléphérique a été effectivement signé tandis que l’intervention sera effectuée dans les plus brefs délais », lit-on dans le document relevant de la cellule de communication de la wilaya. En effet, c’était au mois de juin 2020 que le wali d’Annaba avait fait savoir qu’une enveloppe financière de 30 milliards de centimes avait été débloquée pour engager le lancement des travaux de réparation. Tout le monde semble être d’accord sur le fait que cet équipement constitue un moyen de transport d’une grande importance, notamment si l’on parle d’une population, perchée dans une localité à 900 mètres d’altitude et si l’on sait que la ligne du téléphérique reliant Annaba à Séraïdi s’étend sur une longueur de 4km et assure le transport avec une moyenne de 2.000 voyageurs par jour. Cela fait plus de deux ans et demi depuis que cet équipement demeure à l’arrêt, les habitants de la commune de Séraïdi n’ont cessé, depuis l’accident, dû aux mauvaises conditions météorologiques, qui avait été à l’origine de cet arrêt, de réclamer une opération de réparation de ce moyen de transport, mais l’absence d’une enveloppe financière permettant d’effectuer cette opération a fait que l’équipement soit paralysé pendant tout ce temps.