Les Subsahariens qui sont accueillis en grand nombre dans la ville d’Annaba et, à l’instar des autres wilayas du pays, sont considérés comme étant des réfugiés qui vivent principalement de la mendicité. Ces derniers occupent provisoirement depuis quelques temps les hangars de l’ex-siège de la Société nationale du liège et du bois, SNLB du côté des ruines romaines et ces hangars leur servent d’abris surtout en cette période de grand froid.
Ainsi, les pouvoirs publics, dans un cadre humanitaire, ont prévu pour eux des citernes d’eau potable qui sera distribuée à cet effet afin d’améliorer les conditions de vie et cette opération a été programmée du 18 au 20 février prochain, selon un document destiné à la direction de l’ADE Annaba. Cette initiative est louable dans le sens où ces enfants qui déambulent tout au long de la journée sur les artères de la ville pour quémander, ont besoin de faire des brins de toilette et se désaltérer, en attendant la stabilité.
Cependant, les citoyens se demandent quelles seraient les solutions prévues pour ces personnes qui ont fui la guerre, se trouvant en détresse dans une situation illégale et sont nourris généralement par les dons des bienfaiteurs algériens, mais parfois ces derniers refusent la nourriture et préfèrent l’argent. Ces migrants se trouvent dans une situation irrégulière et ce sont les femmes et les enfants qui se chargent de la mendicité, rarement les adultes et aucun ne s’est posé la question sur le pourquoi de la chose.
Par : Amar Ait Bara