Par : Amar Ait Bara
Le projet de construction de l’hôtel touristique Shypa de Sidi Salem est toujours au stade embryonnaire pour des raisons de procédures et aussi à cause des erreurs d’appréciation des pouvoirs public qui retardent le démarrage de cet ambitieux projet. Dans une lettre adressée au wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi, dans laquelle le responsable de l’entreprise de management hôtellerie et tourisme explique ses déboires, malgré les instructions du wali que le maire de la commune d’El Bouni refuse d’appliquer. Dans sa requête, cet investisseur, propriétaire de l’EURL HOTEL SHYPE, précise qu’il a bénéficié d’une assiette de terrain de 9 hectares au niveau de cette localité mais, en fait, c’était un cadeau empoisonné puisque 5 éleveurs de bovins ont squatté ce terrain en y érigeant des étables. Les 5 squatteurs illégaux de 5 hectares, sur les 9 initialement prévus pour ce projet qui devrait employer 400 personnes, ont demandés à être transférés ou dédommagés pour des terrains dont ils ne disposent d’aucun document de propriété. Mais, après un consensus trouvé entre les partie concernées, la solution était de transférer les 5 étables au niveau du lieu Mellaha, dans lequel les pouvoirs publics ont dégagé une importante parcelle de terrain à cet effet. Et ainsi l’investisseur se chargera de bâtir le même nombre d’étables à transférer au profit de ces squatteurs dont certains procèdent à l’abattage clandestin et ayant même des démêlées avec la justice. Mais l’inquiétude a gagné du terrain et le désespoir naitra après que l’investisseur eut constaté que le nombre initial de 5 étables a été multiplié par 4, en passant de 5 à 20 étables, chose que ce dernier remet en cause et refuse de réaliser autant d’étables à sa charge. Selon la requête en notre possession, l’investisseur accuse le premier responsable municipal d’El Bouni d’avoir fait preuve de passivité dans son dossier et que l’APC avait volontairement tout fait pour faire échouer ce projet touristique, qui attend sa concrétisation, alors le maire pouvait stopper cette mascarade. En effet, ce dernier pouvait interdire d’investir ce lieu en le laissant squatté par des indus-occupants car il a été attribué dans le cadre de l’investissement touristique. L’investisseur en question s’est adressé à maintes reprises à la cellule d’écoute des investisseurs pour les travaux relatifs à la construction des 5 étables, mais interrompus par le maire, au motif que la liste n’est pas finalisée en rajoutant par ses soins d’autres opportunistes pour atteindre 20 étables que l’investisseur se chargera d’ériger à ses frais. Le P/APC d‘El Bouni n’a pas respecté les instructions du wali, ni celles du chef de daïra dont le wali en a pris acte dans le contenu de la requête qui lui a été transmise. Dans son rapport, ce responsable communal avance que la zone attribuée pour bâtir les étables est marécageuse, alors que l’assiette de terrain est vaste et l’endroit visé pour cela peut être utilisé. Ainsi, cet investisseur interpelle le wali afin d’intervenir pour mettre fin à ces dépassements dont il est victime et qui influent négativement sur le démarrage du projet, tout en espérant que cette requête trouvera des échos favorables.