Le magistrat près du tribunal d’Annaba a décidé, hier après-midi, le report de l’annonce du verdict de l’affaire des sept (7) coaccusés, dont l’actuel P/APC d’Annaba. L’ensemble des mis en cause sont le coup des mêmes chefs d’inculpation, à savoir dilapidation des biens publics et abus de fonctions de gestionnaires du secteur public.
Lors du procès comparaissait l’actuel maire d’Annaba qui était cadre au sein de l’entreprise depuis 2014 jusqu’à son élection au sein de l’APC d’Annaba au mois de janvier 2020. Il était chef de projet au département technique et membre de la commission des marchés publics, et n’était nullement concerné par l’aspect technique du procès ; ce qui a été révélé lors de l’audience.
Quant à l’affaire, elle a été révélée le 22 juin 2022, lorsque la brigade économique et financière de la Police judiciaire a déclenché une enquête suite à une plainte anonyme concernant des dépassements au niveau de l’entreprise PRO IMMO, une filiale de l’Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI) au sujet de plusieurs projets immobiliers. Des réserves ont été émises à l’encontre de cette entreprise sur sa gestion et des comptes par ses gestionnaires, notamment des primes.
Durant l’instruction, un témoin a révélé que le DG S.S signait des ordres de paiement sans tenir compte d’une procédure préalable notifiée au Conseil d’administration. Il faudrait rappeler que lors de l’audience du 19 janvier dernier, le procureur de la République près du Tribunal de première instance d’Annaba avait requis, selon la loi n°06-01 du 20 février 2006, notamment les articles 29, 33 et 52 relative à la lutte et à la
prévention contre la corruption, une peine de quatre ans de prison
ferme, 20 millions de centimes d’amende et 5 milliards de centimes de
compensation au Trésor public à l’encontre de chacun des sept
cadres.
Par : A.Ighil