Tout est enfin prêt pour accueillir le mois sacré du ramadhan, hormis quelques produits, tels que le lait en sachets subventionné à 25 dinars qui se fait toujours rare. En effet, il suffit de regarder les chaines interminables qui se forment tôt le matin devant les distributeurs pour comprendre que les citoyens peinent à trouver ce produit nourricier indispensable. A un détail prêt, l’opération a été réalisée pour dire que c’est un sans-faute pour les pouvoirs publics pour préparer le ramadhan dans les meilleures conditions possibles.
Cependant, certains produits restent hors de portée du citoyen lambda, à l’image des viandes rouges cédées à 2.600 dinars le kilo et les blanches à 450 dinars le kilo. Le sac de semoule de 50 kg qui était indisponible, il y a quelques temps et se faisait rare, est aujourd’hui disponible à volonté ; idem pour l’huile de table dont les distributions ont été régulées. Mieux encore, les pouvoirs publics comptent augmenter la production des bidons de 2 litres et diminuer ceux de 5 litres pour stabiliser le marché de l’huile et barrer la route aux spéculateurs. Cependant, des brigades mixtes, formées des éléments de la DCP et ceux des forces sécuritaires, comptent entamer des descentes 15 jours avant le premier jour du ramadhan jusqu’au dernier jour du mois sacré, afin de dissuader les réseaux des spéculateurs.
Et Il est peut-être trop tôt pour parler du maintien des prix en l’état, car certains spéculateurs, dont les marchands des légumes attendent le moment propice pour surgir et augmenter leurs produits. Par ailleurs, nous apprenons que les aides parviendront aux familles dans le besoin par le bais des associations caritatives, grâce à des dons des bienfaiteurs et certains investisseurs. Par ailleurs, les citoyens attendent toujours l’arrivage de la viande rouge importée dont les seuils des prix ont été plafonnés par les pouvoirs publics entre 1.300 et 1.500 dinars.
La mercuriale au niveau des marchés est instable et demeure toujours hors de portée, à l’image des fruits dont l’orange a atteint les 260 dinars le kilo, la banane varie entre 460 et 500 dinars le kilo, sauf que la pomme locale de bonne qualité a été plafonnée à 500 dinars. Même le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait donné instruction aux ministres afin d’améliorer la qualité de vie du citoyen algérien pour qu’il puisse vivre dignement et dans des conditions plus confortables. La direction de la DCP Annaba lance un appel à tous les producteurs spécialisés dans le domaine de l’alimentaire et l’agroalimentaire de déposer des dossiers afin de participer à ces souks qui ouvriront leurs portes à partir de la première semaine de ce mois sacré.
Par : Amar Ait Bara