Par : Ait Bara Amar
La circulation routière au centre-ville d’Annaba est infernale et le stationnement anarchique permet aux uns et aux autres de garer leurs véhicules même sur les trottoirs de part et d’autres. Rien n’est étonnant en voyant un commerce, outre le local, étaler sa marchandise et occuper tout le trottoir de plus de trois mètres et grignoter même sur la chaussée. Cette pratique est identique un peu partout à travers les commerces de la ville et les citoyens se sont habitués à ce genre de comportement. Ce qui a incité les automobilistes à se comporter anarchiquement, sans aucun respect de la loi. D’ailleurs, les automobilistes stationnent sur les deux côtés de la voie et parfois même perpendiculairement, sans se soucier de ce qui pourrait advenir de la fluidité de la circulation routière. En plus, ces trottoirs squattés par les commerçants occasionnent des embouteillages et les agents de l’ordre doivent sévir pour mettre un frein à ces dépassements. Ces commerçants ont-ils des dérogations pour agir de la sorte et occuper les chaussées et trottoirs en plus de leurs locaux ? Pourtant le stationnement automobiles est règlementé par quinzaine de chaque côté de la rue à partir des plaques de signalisation de la circulation routière, mais personne n’accorde de respect à cela. Toutes les lois liées au règlement de la circulation sont bafouées. Certains commerces de bouche et autres fastfoods ouverts, font leur cuisine carrément sur les trottoirs, sans aucune mesure hygiène et sans se soucier de la santé de leurs concitoyens. Ces derniers mettent également leurs bouteilles de gaz sur les trottoirs pour rajouter encore à la clochardisation à laquelle ils contribuent. Et ceci se passe sous les yeux des agents en charge de la répression et du contrôle de ce genre de pratiques. A voir l’insouciance avec laquelle ils traitent l’environnement et portent atteinte à la sécurité et à la santé publique, on se demande d’où ils tiennent cette impunité et qui les a autorisés. Pourtant, le ministère dans ses campagnes de sensibilisation a prévenu contre la vente et la consommation des produits vendus sur la voie publique. Avec ce genre de comportement incivique, on ne pourra jamais rendre son lustre à la Coquette comme elle l’était jadis. Jamais elle ne le sera, si on continue à tolérer ces pratiques illégales.