Mercredi dernier, s’est déroulé au niveau du tribunal d’Annaba le procès en première instance du maire d’Annaba, victime dans une affaire, l’opposant à un citoyen H.N.A. Les faits remontent à septembre 2022 au niveau de la cité Rym, lorsque l’accusé présent sur les lieux avait interpellé le P/APC en visite de travail pour discuter avec lui d’un problème politique.
L’atmosphère s’est de suite électrisée. Ainsi une plainte a été déposée par le P//APC pour injures, insultes et outrage à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions. Selon le dossier, l’accusé A.H.N a été poursuivi pour injures, insultes et outrage à un fonctionnaire de l’Etat en sa qualité de premier magistrat de la ville. Devant la barre, l’accusé s’est défendu en avançant qu’il est un administré de cette commune et qu’il est de son droit d’interpeller et de solliciter l’avis du maire.
Dans son réquisitoire, le procureur de la République a requis une année de prison ferme et une amende de 50 millions de centimes. La partie civile a demandé une amende d’un même montant pour dédommagement et de réparations pour les torts causés à la victime. Le dossier a été mis en délibéré et le verdict sera prononcé le mercredi 1ermars.
Nous y reviendrons
Par : Amar Ait Bara