Par : Amar Ait Bara
Après une course procédurale entre le procureur de la République, le juge d’instruction, la défense de l’accusée et la chambre d’accusation, la femme au « djilbab » a été placée sous mandat de dépôt jeudi dernier. Répondant aux nombreuses accusations, notamment vols, escroqueries, arnaques et abus de confiance, cette dame qui répond aux initiales B.N, âgée de 45 ans, avait lors de son arrestation bénéficié la première fois d’une mise sous contrôle judiciaire par le juge d’instruction, dans la perspective que cette dernière allait rembourser toutes ses victimes, mais rien n’a été fait. C’est la raison et surtout pour la procédure d’usage que le parquet fît appel auprès de la chambre d’accusation en deuxième instance au niveau de la cour de justice d’Annaba. En effet, cette instruction a été appliquée par la police judicaire qui a arrêté la mise en cause pour la présentation aux instances judiciaires. Dans l’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation, l’accusée avait révélé la vérité, en passant aux aveux tout en assurant qu’elle remboursera les nombreuses victimes. Celle-ci, rappelons-le avait dépouillé de nombreuses personnes, en leur vendant une seule et même voiture, et un seul et même appartement plusieurs fois en même temps, faisant ainsi plusieurs victimes, qui se sont par la suite constituées parties civiles. Aussi, cette accusée était poursuivie pour de nombreux vols par abus de confiance et falsifications. Le butin des arnaques s’élève à plusieurs milliards de centimes, prix de la vente de la voiture et de l’appartement à maintes reprises à différents clients. En effet, de nombreuses accusations pour lesquelles cette dame était poursuivie et pour lesquelles la chambre d’accusation a tranché en sa défaveur en émettant un mandat de dépôt à son encontre qu’il fallait exécuter. Ainsi les éléments de la BRI, ont appliqué les instructions en arrêtant la mise en cause qui ne sévira plus. Ainsi, il a été mis fin à la cavale de cette dame qui a défrayé la chronique en faisant couler beaucoup d’encre et surtout de nombreuses victimes qui réclament leurs biens subtilisés par cette femme au « djilbab ».