Par : Adam S
Les plans communaux de développement (PCD) lancés à Jijel dans les différents secteurs souffrent d’une faible consommation des crédits, hypothéquant le lancement de nouvelles opérations. C’est ce qui ressort du constat fait lors d’une réunion élargie tenue au siège de la wilaya, en présence des directeurs exécutifs, des chefs de daïras et des P/APC pour faire l’évaluation du bilan annuel des activités du conseil exécutif. Ces activités sont liées aux plans communaux de développement (PCD) et la consommation des crédits, ainsi qu’à l’adoption du plan d’action de l’année 2023. À la lecture d’une déclaration de presse diffusée à cet effet, il est mentionné que, seules 9 communes sur les 28 que compte la wilaya de Jijel ont consommé la totalité des crédits qui leur ont été alloués, soit 100% des montants accordés avant le 31 décembre 2022. Toutefois, le taux de consommation des crédits à l’échelle de la wilaya de Jijel a dépassé les 70% durant l’année 2022, selon ce qui est rapporté. Si les communes qui ont consommé leurs crédits peuvent prétendre à bénéficier de l’inscription de nouvelles opérations, le wali, Ahmed Meguellati, a incité les autres municipalités à achever le reste des programmes, instruisant les P/APC à les accomplir au cours des mois de janvier et février comme délai maximal.
C’est dans cette optique que les chefs de daïras, les directeurs exécutifs et les P/APC ont été chargés de créer des cellules et des groupes de travail pour aplanir les difficultés relatives à l’achèvement de ces programmes dans leurs délais. Les responsables en charge des projets accusant des retards dans leur réalisation sont également instruits d’accélérer la fermeture des opérations achevées au cours du mois de janvier. Il est à noter qu’au-delà des instructions données pour l’achèvement des ces programmes, c’est la réalisation des projets de développement qui pose certains problèmes à Jijel. Très souvent, ces programmes sont confrontés à des retards dans leur exécution, renvoyant leur réception à des échéances éloignées. Ni les remarques et les instructions du chef de l’exécutif, ni ses piques acerbes à l’adresse des auteurs des responsables sur ces retards ne semblent régler ce problème. De nombreux projets, du plus simple, financé dans le cadre des PCD, aux plus importants, inscrits à l’échelle sectorielle ou centrale, sont confrontés à ce contexte qui hypothèque la relance du développement dans cette wilaya.