Par : Chaffai Chawki
Alors qu’on cherche à créer des marchés couverts ou de proximités à Ain Beida et à Oum El Bouaghi, deux grandes structures commerciales sont livrées aux rats et aux pigeons depuis 1988. Le marché couvert, situé en plein centre-ville de la capitale des Haracta, datant de 1886, hermétiquement fermé pour des raisons qu’on ignore à ce jour et le Souk El Fellah du chef-lieu de wilaya, érigé à la sortie de la cité en allant vers le lycée Sahel Brahim, a subi hélas, le même sort ! Par le passé, ces deux comptoirs commerciaux drainaient des milliers de consommateurs par jour, car on y trouvait des fruits et légumes, du poisson congelé et frais, des viandes rouges et blanches, de l’alimentation générale, des produits laitiers, des produits cosmétiques, de la vaisselle et tous le matériel de quincaillerie. Ces grandes surfaces avaient contré les squatteurs et les spéculateurs puisque leur approvisionnement en denrées alimentaires se faisait chaque jour et bien régulé par la direction du commerce et d’autres partenaires. Depuis ce temps, les membres de l’APW n’ont cessé, lors des sessions ordinaires, d’exhorter les pouvoirs publics quant à l’ouverture du marché couvert d’Ain Beida et le Souk El Fellah d’Oum El Bouaghi. La question qui demeure posée par les habitants de ces deux vieilles communes : pourquoi les domaines n’ont pas exploité ces biens publics depuis tout ce temps alors que nos trottoirs et chaussées sont squattés à longueur de journée. Il est indispensable aujourd’hui de les louer à des privées pour en faire des pôles commerciaux importants et bénéfiques pour les deux populations. Ces patrimoines de la ville doivent être réhabilités et protégés contre l’abandon et la dégradation afin de leur rendre leur charme d’antan.