Par : Amar Ait Bara
Même le centre-ville de la wilaya des Jujubiers n’est pas épargné par les fuites d’eau qui se multiplient d’une manière incompréhensible. Tout un chacun sait que le réseau de distribution d’eau potable est vétuste et date de l’époque coloniale. Il nécessite la pose d’une nouvelle canalisation d’AEP. Ainsi, au niveau de la rue du 24 février 1956, de nombreuses fuites d’eau causent beaucoup de désagréments, avec des encombrements, pénalisent les commerçants, les citoyens de passage et même les automobilistes. Les chauffards qui font la vitesse arrosent les passants et même les mannequins des commerçants exposés à côté des vitrines ne sont épargnés. Parfois se sont les vitrines des commerçants qui sont arrosées par les eaux qui coulent durant des journées entières de telle sorte que même les citoyens évitent d’emprunter cette route anciennement appelée Sainte Monique qui mène vers l’hôtel Seybouse. Ces citoyens et commerçants ne cessent de déplorer l’attitude de l’Algérienne des eaux dont les employés empruntent ces lieux de passage vers le centre-ville. Le civisme est de mise dans ce genre de situation et la perte d’eau au quotidien pénalise tout le monde et c’est pour cette raison que les services des eaux sont interpellés pour remédier à cette situation. Avant, les anciens responsables de cette entité ont essayé de museler la presse en voulant faire taire les journalistes, pourtant ces deniers se basent sur des réalités ; mais ces responsables estiment que ces dénonciations sont calomnieuses en menaçant même de déposer plainte à chaque fois. Heureusement qu’il a été mis fin aux fonctions de ces responsables, car ces écrits qui dérangent proviennent de constats et ce n’est que de la sensibilisation sans plus pour attirer l’attention des responsables de l’ADE pour intervenir. Nul n’est au-dessus de la loi et, en toute objectivité, la perte de ces quantités d’eau en ces moments de grande chaleur est interdite et tout le monde a besoin de la moindre goutte d’eau.