Par : Amar Ait Bara
Après les dernières pluies subites enregistrées sur la ville d’Annaba, certaines parties de Bône ont connu des inondations, malgré les derniers grands travaux hydrauliques qui ont été lancés en ce sens dans le but d’éradiquer le phénomène des inondations. Certaines artères étaient impraticables et personne ne pouvait y accéder. De nombreuses rues étaient fermées à la circulation routière et aucun automobiliste ne pouvait s’y aventurer. A la rue Abdelhamid Benbadis, les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville ont pris au dépourvu les entreprises qui devaient bitumer les rues dans la soirée du mercredi, comme cela a été le cas pour la grande artère de la pénétrante de la cité Plaine Ouest. Aussi, les malfaçons détectées prouvent que les travaux ont été mal faits, de telle sorte que les chaussées sont profondes et les intersections permettent la stagnation des eaux de pluie bien que 2.000 buses aient été changées. En effet, après le remplacement des buses, certains boulevard attendaient l’opération de goudronnage qui a duré dans le temps, d’où leur transformation en piscines. Le quartier de la Colonne n’a pas été épargné et la rue Benamiour Abdelkader était fermée à la circulation à cause des égouts obstrués, alors que d’autres, submergés d’eau, dégageaient une odeur nauséabonde, poussant les citoyens à contourner ces endroits. Il y a eu des erreurs de planification, les urbanistes les plus avertis vous diront qu’en matière de travaux hydrauliques, la période la plus propice est celle d’avant la saison des pluies, c’est-à-dire en plein été. Ce mercredi la pluie a faussé la donne en surprenant tout le monde et aucune réalisation n a été faite. Pourvu que ce weekend, les conditions météorologiques seront plus clémentes pour pouvoir terminer les rues décapées et éviter de pareils désagréments. De gros camions chargés de bitume et d’autres engins ne pouvaient rien faire, attendant le passage de l’orage le mercredi dernier, mais les caprices de dame nature ont fait que la pluie ne s’est pas arrêtée durant toute la nuit. Les Annabis étaient désespérés en voyant les rues inondées d’eau, alors qu’ils pensaient naïvement que le problème des inondations n’est qu’un mauvais lointain souvenir. Le décor était désolant après le lancement de ces chantiers de canalisations et de changement de buses pour préserver la ville des éternelles inondations, dommage qu’elles perdurent encore et nécessitent moult réflexions pour trouver les solutions qui s’imposent. De nombreux automobilistes ont constaté, durant cette fatidique soirée du mercredi, que rien n’a changé après les travaux hydrauliques lancés un peu partout à Annaba, et c’est toujours la boue, les odeurs nauséabondes et surtout les inondations. Aujourd’hui, les responsables de chantiers implorent le ciel pour que les conditions climatiques s’améliorent pour pouvoir terminer les réalisations et mettre fin à ces chantiers à ciel ouvert.