Par : A.Ighil
Les créances impayées de l’Office de promotion et de gestion immobilière persistent sont estimées à plus de 26 milliards de centimes. Des milliers de locataires des biens immobiliers appartenant à l’OPGI ne s’acquittent pas de leurs loyers régulièrement ; ce qui cause d’énormes préjudices financiers à cet organisme qui a entamé une nouvelle campagne de recouvrement des loyers impayés depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. Selon un cadre de l’office, contacté par nos soins, «l’OPGI a mis en place une série de mesures pour inciter les locataires insolvables de s’acquitter de leurs loyers. Au nombre de plus de 15.000, ils ont été destinataires de mises en demeure, suivies, en dernier recours, de poursuites judiciaires ». Dans certains cas, les récalcitrants risquent la résiliation du contrat de location avec l’expulsion du logement. Il faudrait rappeler que cette campagne n’est pas la première du genre.
Il y’a plusieurs mois, des brigades ont sillonné le territoire de la wilaya afin de distribuer des mises en demeure mais aussi pour dresser des calendriers de paiements aux familles considérées comme des cas sociaux. Un véritable porte à porte d’envergure a été effectué pour le recouvrement des loyers impayés. Mais, cette mobilisation n’a pas porté ses fruits puisque les brigades en charge de l’opération n’ont pu récolter que 7% des créances. Les services de l’OPGI éprouvent les pires difficultés à gérer le parc immobilier car les problèmes financiers dont souffre l’office ne lui permettent plus de prendre en charge la maintenance des immeubles qui se dégradent de jour en jour. Un plan de charges qui nécessite de gros budgets pour un office qui éprouve les pires difficultés à honorer les salaires de ses employés. « Comment peut-on entamer une opération de réhabilitation de l’étanchéité d’une cité d’une centaine d’immeubles lorsque ses locataires ne s’acquittent pas de leurs loyers depuis des années?», se demande un interlocuteur. Le citoyen ne paie ni son loyer ni ses factures de consommation d’eau, d’électricité et de gaz. L’ADE et la Sonelgaz, sont des organismes qui éprouvent les pires difficultés pour le recouvrement de leurs créances qui se chiffrent en milliards et cela, depuis des années.