Par : Amar Ait Bara
Des résidents de la cité La Caroube vivent constamment sous la menace de l’effondrement de la chaussée et des glissements de terrain depuis le démarrage d’un chantier à proximité des habitations et ces derniers comptent faire valoir leur droit en toute légalité. Ces cinq résidents du quartier La Caroube vivent le calvaire depuis le début des travaux dans un chantier appartenant à un particulier situé au niveau du lot numéro 309. Ce dernier s’est permis de tout saccager en opérant d’une manière anarchique, sans épargner ni trottoirs, ni chaussées et se croit au-dessus des lois, sans la moindre considération pour le voisinage, selon les riverains mécontents. Les habitants lésés se sont constitués en comité pour faire valoir leur droit et surtout mettre fin à la détérioration. Ces habitants ont décidé de dénoncer les abus et les dépassements de ce faux résident et vrai promoteur qui a transgressé toutes les normes urbanistiques, détruisant même les biens d’autrui et ceux de la municipalité, selon un dossier solide en notre possession, transmis au président de la République et aux plus hautes instances du pays, notamment les services sécuritaires. Jusqu’aujourd’hui, les pouvoirs publics n’ont pas réagi et semblent être hors circuit, préoccupés beaucoup plus par les échéances électorales locales. Tous ces actes de dépassements et de vandalisme délibérés ont été commis par le propriétaire du lot numéro 5, bien que les pouvoirs publics aient été destinataires de pétitions et de demandes d’interventions, mais en vain. Et, en toute impunité, ce propriétaire continue de transgresser les lois de la République sans peur en sacrifiant la chaussée provoquant un glissement de terrain sans précédent, mettant la vie d’autrui en danger, sans aucun remord et sans se soucier de ce qui adviendra. Pourtant, des lettres de dénonciation et des requêtes ont été transmises au wali de Annaba, au maire, à la police de l’urbanisme et même à la direction de l’urbanisme et au délégué de secteur 5 et les plaignants attendent que ces derniers fassent acte de bonne foi. Selon les mécontents, le seul responsable ayant réagi à ces doléances et refusant le piétinement des lois de la République est le délégué de secteur 5 qui a émis un avis défavorable à cette construction. Ce dernier, conscient du problème, avait demandé l’arrêt des travaux dans les plus brefs délais, tout en saisissant sa tutelle à travers un écrit circonstancié. Mais l’entrepreneur refuse de se soumettre à la loi en vigueur, ni le respect de cette décision et continue tranquillement la construction en commettent des erreurs d’appréciations graves, causant l’affaissement de la chaussée nouvellement goudronnée et mettant en danger les constructions avoisinantes. A cause de la chaussée détériorée et le glissement de terrain provoqué par cette construction, les riverains ne peuvent plus regagner leurs domiciles en voiture et continuent le chemin à pied avec tous les risques qui en découlent. Les contestataires comptent saisir la justice pour l’arrêt des travaux qui constituent un danger et ont transmis une plainte sur la nouvelle plateforme « Chakouati » du ministère de l’Intérieur en date du 11-11-2021, avec accusé de réception faisant foi. Lors des travaux, l’affaissement de la chaussée a fait deux victimes en provoquant des blessures à deux maçons transférés à l’hôpital pour des soins. D’ailleurs dans un procès-verbal émanant des services de la Protection civile sous le numéro 7293 du 3 novembre 2021, à travers lequel ils demandent l’intervention des autorités au niveau de la cité La Caroube lot numéros 2, car il existe un véritable danger, à cause de l’affaissement de la chaussée et le glissement de terrain « attestation d’intervention 25559 ». Aussi, sur ce même PV des pompiers, il est inscrit dessus « zone sinistrée », celle-ci est classée dangereuse et la chaussée est impraticable et menacée d’effondrement à tout moment. Tous les documents que nous détenons prouvent la véracité des faits et sont réceptionnés par les services compétents, sauf qu’il n’y a aucune réaction ; alors ces protestataires interpellent le wali d’Annaba Djamel Eddine Berrimi pour mettre fin à leurs déboires. En effet, cet état de fait interpelle les premiers responsables à l’échelle locale d’agir rapidement pour mettre fin au marasme qui a atteint son paroxysme, car la vie des gens est menacée par ces affaissement et glissements de terrains, en plus des comportements inciviques. Selon des indicateurs, la wilaya d’Annaba occupe un rang honorable et est mieux lotie que d’autres en matière de règlement des litiges, il suffit d’un peu de volonté et de bonne foi pour que cesse ces actes de dépassements.