Par : Amar Ait Bara
Les travailleurs communaux chargés du nettoiement sont en grève depuis dimanche dernier à la suite des promesses non tenues par les responsables municipaux. En effet, ces derniers observent une grève illimitée entamée depuis trois jours déjà. Ces derniers se trouvent tous à leurs postes de travail dans les différents services sans pour autant fournir le moindre effort et geste pour reprendre le travail. Ainsi, Annaba croule sous les ordures ménagères et les différents quartiers sont submergés d’ordures, de saletés et de détruis. Pourtant, durant les journées de la fête de l’Aïd-el-Adha, à savoir mardi, mercredi et jeudi, ces mêmes travailleurs ont fournis des efforts considérables en dégageant, de jour comme de nuit, les saletés et les résidus de foin et peaux de moutons laissés après l’abattage des bêtes. Aujourd’hui, c’est la puanteur qui fuse de partout et, dans les différents quartiers trainent des ordures et autres immondices dégageant une puanteur et des odeurs nauséabondes. Les travailleurs mécontents réclament les jours de repos compensateurs pour bénéficier des jours de travail de nuit et durant les fêtes, conformément à la loi 90/14 qui régit des relations de travail, notamment d’insalubrité, permanent, de pénibilité et nuisible. Cependant, les employés de l’EPIC Annaba ville propre ne peuvent plus supporter cette charge de travail et ne peuvent plus assurer et faire face à une tâche de cette ampleur avec le peu de moyens dont ils disposent. Aujourd’hui, devant la gravité de la situation sanitaire, il est plus que nécessaire de trouver la solution qui s’impose. Ces travailleurs doivent jouir de tous leurs droits relatifs aux repos compensateurs et les avantages y afférents, dont les primes de service permanent et de salissure.