Par : M.RAHMANI
La réunion tenue, avant-hier, par le chef de l’exécutif en présence des membres de la cellule d’écoute dédiée à l’investissement, les directeurs des instances de wilaya concernés ainsi qu’un groupe d’investisseurs a été l’occasion de faire une évaluation de la situation et de régler certains problèmes en suspens.
Les représentants des investisseurs sont intervenus pour exposer les difficultés auxquelles ils sont confrontés et qui, à ce jour, n’ont pas été réglés empêchant ainsi la concrétisation de certains projets proposant au passage des solutions à même de les relancer.
Cette réunion qui rentre dans le cadre de l’exécution des directives du Président de la République visant l’investissement devant être boosté au niveau local et national de sorte à relancer l’économie nationale mais qui se trouve freinée par des problèmes d’ordre bureaucratiques paralysant ainsi l’initiative et la libre entreprise a été salvatrice dans la mesure où la commission a annoncé la prise en charge de 90 % des dossiers jusque- là bloqués.
En effet sur 445 projets d’investissements qui trainent depuis plusieurs mois, et qui étaient en stand-by, 410 ont été traités, ont eu les accords demandés et peuvent désormais entamer leurs activités, ces derniers pour la plupart ont trait à des permis de construire qui attendaient une décision des instances concernées mais qui n’avaient pas été délivrés faute de certains pièces somme toute non nécessaires.
L’intervention du wali au cours de cette réunion était axée essentiellement sur l’investissement dont il dit qu’il est impératif de le prendre en charge, de l’assister et de l’accompagner car il est créateur d’emploi et générateur de richesse pour tout le pays. « Et donc, il faut que tous ici présents apportent leur aide et assistance aux investisseurs de sorte à ce qu’ils puissent réaliser les projets qu’ils portent » a-t-il notamment souligné.
Il faut dire que certains investissements avaient été bloqués du fait que la décision finale n’est pas du ressort de la wilaya et doit être prise au niveau d’Alger comme cela avait été le cas pour cette usine de plastique qui n’a pas démarré faute de crédits de financement pour sa mise en service. Il avait fallu que la direction générale de la BNA donne son feu vert pour accorder un crédit de 4 milliards de DA pour qu’enfin cette unité de production puisse entrer en activité. Une usine qui fabrique entre autres, des bacs à ordures qui, à ce jour, sont importés en devises fortes alors qu’on peut les fabriquer ici.
Au cours de la réunion, le wali évoquera la question du raccordement de la zone industrielle de Ain Essid au réseau SONELGAZ et dont les coûts sont élevés avoisinant les 1000 milliards de cts. L’aménagement de cette zone se fera en collaboration avec le ministère de l’industrie et en coordination avec les cadres de cette société nationale.