Par : Amar Ait Bara
Les bacs à ordures installés au niveau des quartiers de la Plaine Ouest sont devenus des points de centralisation des ordures ménagères de toutes les cités, celles des 1.276 logements, 657 logements, la cité CNEP…etc. Ce qui a soulevé le mécontentement des riverains qui menacent de bloquer la route menant au niveau de cette grande cité. Ainsi, ces habitants déplorent l’attitude des pouvoirs publics qui font preuve d’indifférence quant à l’amélioration de leurs conditions de vie. Ces habitants ont effectués de nombreux déplacements pour inciter les responsables locaux à intervenir pour mettre fin à leurs déboires, dont la wilaya, l’APC et la délégation de secteur 3. La situation a atteint son paroxysme et les riverains ne cessent d’interpeller les autorités pour mettre fin à leur calvaire qui dure depuis la dernière grève des agents de nettoiement avec un pourrissement de la situation qui a fait des ravages. En passant devant ce quartier, l’odeur des ordures vous coupe le souffle, les ordures dégagent des odeurs repoussantes et nauséabondes. Hier, des personnes âgées de ce quartier ont pris attache avec notre journal citoyen pour faire part de leur désarroi et des conditions sanitaires déplorables dans lesquelles ils vivent. C’est le marasme et surtout la hantise des maladies liées au manque d’hygiène qui guettent ces personnes vulnérables, ave la prolifération des rats et d’autres insectes nuisibles provoquant des maladies infectieuses. Nos sources indiquent également que les camions de l’EPIC Annaba propre n’ont pas pu déverser leurs ordures au niveau de Berka Zerga car les portes étaient fermées. En effet, les travailleurs de ce CET, prévu pour l’entreposage des ordures, refusent l’accès pour le déversement des camions des 12 communes, au motif avancé que le bulldozer de compactage est en panne et que l’opération de l’entassement ne pourra être réalisée. Alors que devant la complication de la situation sanitaire au niveau de ce quartier, les riverains interpellent le wali pour résoudre ce problème qui prend de l’ampleur. Aujourd’hui, la situation a atteint un point critique et il faut débarrasser ces ordures qui jonchent les rues et la cité des 1.276 logements. Le cumul des problèmes socio-professionnels des travailleurs, les grèves répétées et successives, le manque de logistique et de matériels ont empiré la situation et envenimé l’atmosphère des citadins qui dénoncent à chaque fois ce problème de manque d’hygiène, source de tous les maux. Mais, aujourd’hui, personne ne sait à quel niveau se situe la responsabilité de la situation sanitaire difficile dans laquelle vivent les riverains courroucés. L’EPIC Annaba ville propre dont les équipements de collecte des ordures ménagères ne suffisent plus, avec environ 80% des camions en panne ; un état de fait que les travailleurs de cette entreprise dénoncent. La situation est identique à proximité du siège de la DASS, Direction de l’action sociale d’Annaba où les bacs pleins d’ordures jonchent les rues du quartier de la cité CNEP de la Plaine Ouest. Devant les doléances de ces habitants, les pouvoirs publics doivent réagir, car il y va de l’amélioration du cadre de vie des citoyens qui doivent vivre en principe dans les meilleures conditions sanitaires possibles. Mais ce n’est malheureusement pas le cas, ces derniers vivent un calvaire dans un quartier qui croule sous les ordures. Pourtant, ces derniers ont interpellé les autorités sur ce qu’ils endurent depuis plusieurs semaines avec les ordures qui n’ont pas été collectées, engendrant le pourrissement en plus des menaces que peuvent engendrer ces saletés qui sont surtout vecteurs de propagation des maladies.