Par : A.Ighil
Annaba a désormais son Salon international du bâtiment et de l’aménagement, BATIMEX. Il est dédié essentiellement aux professionnels du bâtiment. Un rendez-vous placé sous le haut patronage du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, il a été inauguré, hier à l’hôtel Sheraton, par le wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi, en présence de la présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Saida Neghza. Cette manifestation d’envergure, qui se déroule du 18 au 20 janvier 2022, est organisée par l’entreprise « Nova Créatis » avec l’accompagnement de la CCI Seybouse et la CGEA activant dans le domaine du bâtiment. Batimex constitue une plateforme de rencontres et d’échanges de toutes les opportunités ouvertes aux professionnels où ils peuvent exposer leurs produits et services, échanger leurs expériences et conclure des contrats commerciaux importants. Une centaine d’exposants de différents secteurs d’activités, notamment des promoteurs immobiliers, bureaux d’étude, matériaux de construction, menuiserie, outillage et Starts up sur un espace de 2.000 m2. Durant les trois jours du salon, des conférences techniques sur plusieurs thèmes, en rapport avec la relance économique et la promotion de l’investissement dans les domaines du bâtiment, seront animées à l’occasion de ce salon. Ainsi, Belhayat Hayat, cheffe d’agence URBAN présentera, aujourd’hui après-midi, une communication sous le thème « la promotion de la nouvelle ville de Draâ Errich ». Cette série de conférences a été entamé hier par l’architecte Lounès Messaoudi, lauréat du prix national d’architecture en 2012. Son allocution a porté sur le thème « Pour une architecture adaptée ». D’emblée, l’orateur considère que l’architecte a la faculté de projection à la place de l’usager. Il dira ensuite « Nous savions construire il y a des milliers d’années et nous étions capables de nous adapter à notre environnement, ce savoir-faire nous l’avons perdu ». Pour M. Messaoudi tout le monde est responsable de ce phénomène d’adaptation de la construction. D’abord, la qualité de formation dans le domaine de l’architecture et des beaux-arts. Ensuite les décideurs, APC et directions de l’urbanisme puis les maîtres de l’ouvrage, promoteurs publics et privés, mais aussi l’ordre des architectes et les constructeurs. En somme, tous les acteurs de l’acte de bâtir. Et, M. Messaoudi de poursuivre qu’il faudrait accorder plus de place à l’étude du projet avant sa réalisation et penser à son adaptation l’environnement. Pour conclure son intervention, le conférencier estime que l’architecture est un tout fonctionnel, cohérent et harmonieux.