Le dernier quota des logements AADL 2013, distribué au niveau de certaines localités, a fait de nombreux mécontents qui demandent l’amélioration de leur quotidien et la levée des contraintes rencontrées. Malgré leurs nombreuses réclamations, le problème des bénéficiaires AADL 2013 traine en longueur et ces derniers, dans le désarroi, interpellent les autorités afin d’y remédier. En effet, les routes entre les immeubles révèlent des imperfections, à savoir les caniveaux surélevés par rapport au niveau du sol et les routes sont dans de mauvais état. Ajouter à cela, des commerces sont toujours fermés et les riverains font de longs trajets pour s’approvisionner en pain et autres produits nécessaires, d’ailleurs la pharmacie la plus proche se trouve à plus de 2 km.
De nombreux autres souscripteurs ADDL 2013 se sentent lésés dans leur droit depuis les attributions, quand ils ont constaté que leurs noms ne figuraient pas sur les listes des bénéfices. Ces derniers se sont dirigés à la direction régionale et déplorent l’attitude négative des responsables pour leur discours peu convaincant et prennent ainsi leur mal en patience en demandant des éclaircissements, car ils sont hantés par ce problème. En effet et, selon les contestataires, les responsables de cette agence AADL ont rompu le dialogue et gardent le silence sur ce qu’endurent ces souscripteurs des 724 unités El Gantra et des 1.380 de la nouvelle ville Ben Mostefa Benaouda.
Par ailleurs, certains souscripteurs ont fait l’objet de filtrage à tort et, au niveau des notaires, leurs noms ne figuraient pas sur les listes nominatives et ils patientent pour voir leurs doléances aboutir, alors que leurs dossiers sont en stand-by. Bien que ces derniers attendaient leurs logements avec impatience en ayant payé toutes les tranches et en ayant également introduit des recours. Les affectations ont été effectuées depuis quelques mois au profit des souscripteurs, mais certains n’ont pas déménagé à cause de l’état de leurs logements où de nombreuses anomalies et imperfections ont été enregistrées.
En effet, certains bénéficiaires étaient dans l’obligation de tout refaire, plafond, électricité, cuisine et toutes les parties couvertes de faïence, car ils étaient inhabitables et ces logements ont été réceptionnés dans un piteux état, après le choix des sites, effectué au préalable par ces derniers qui ne pouvaient pas se rétracter après le remplissage des fiches des vœux, car ceci est illégal. Selon nos sources, certains ont déjà déménagé, mais ils ont constaté des imperfections dans leurs logements et leurs cités manquent des commodités, dont des ascenseurs en panne, manque de bâches à eau ou de parking, sans oublier le gardiennage. Aussi, les jardins, les aires de jeux et certains autres moyens prévus de divertissement n’ont jamais été réalisés, ce qui a provoqué l’ire de ces bénéficiaires.
Par : Amar Ait Bara