Par : Aimen Saheb
L’ancien hôpital de Skikda frères Saad Guermach a ouvert hier lundi un centre consacré spécialement aux enfants.
Situé sur les hauteurs du centre-ville, cet hôpital qui figure parmi les premiers hôpitaux datant de la période coloniale a bénéficié pendant la matinée d’hier d’un nouveau pavillon dédié pour une spécialité médicale assez importante, la pédiatrie qui est restée pendant plusieurs années le premier absent des deux hôpitaux existant à Skikda. Ce nouveau service va accueillir les enfants de la ville, et particulièrement ceux des régions avoisinantes qui manquent d’un établissement de santé. Cette décision a été prise par le directeur de la santé de Skikda, Taber Mahieddine, après la hausse enregistrée des cas de bronchiolite au niveau de l’hôpital d’El Harrouch et Azzaba, selon la direction de la santé, cette décision a pour but de soulager ces deux hôpitaux.
D’un autre côté, les familles, notamment les parents des enfants atteints de maladies graves (diabète, leucémie, cancer, épilepsie, maladie neurologique…) espèrent bénéficier d’une prise en charge globale pour leurs enfants et un suivi rigoureux de leur état de santé par les responsables de ce nouveau service.
Pour rappel, l’établissement hospitalier des frères Saâd Guermach était réservé exclusivement pour les malades atteints du coronavirus pendant une longue durée avant de revenir à ses fonctions normales. Avec l’arrivée de la quatrième vague qui va, selon les spécialistes, évoluer dans les semaines à venir aurait probablement un impact sur le déroulement de ce service ainsi que sur le fonctionnement de tous les autres services existant dans l’hôpital, les responsables, à leur tête le directeur de la santé, sont appelés à mieux gérer cette vague de covid-19 qui vient d’arriver, sans contaminer le reste des pavillons, soit à l’ancien hôpital du centre-ville, ou au nouvel hôpital Abderezak Bouhara.
D’ailleurs, plusieurs autres régions à Skikda continuent à vivre une immense souffrance en l’absence d’une réelle assistance médicale, à l’image de la commune d’Oum Toub où une population de plus de 50.000 habitants n’est même pas dotée d’un hôpital, et comme nous l’avons déjà signalé, le projet du nouvel hôpital d’Oum Toub demeure toujours irréalisable même après la levée du gel l’année dernière.
Plusieurs autres régions vivent le même sort qu’Oum Toub, notamment les habitants des divers villages sur le côté Ouest de la wilaya de Skikda : Beni Zid à Collo, les villages de la commune d’Ain Kechra, Oued Zhour…
Les habitants de ces localités appellent les responsables locaux à donner plus d’importance au secteur de la Santé dans leurs communes, car les établissements existant manquent de tout.