Par : Chebout Hamoudi
Décidément le départ de l’ancien directeur de l’hôpital de Meskiana et l’installation d’un nouveau n’ont pas arrangé les choses.
Les malades, pour la plupart atteint de maladies chroniques, n’en finissent guère de subir le diktat du personnel soignant, affecté au service des urgences de nuit. Tout le monde vaque à autre choses, sauf à s’occuper des malades, on dirait qu’on est dans un souk et non dans un lieu où l’on prodigue des soins.
Certains sont carrément cloîtrés dans des bureaux mitoyens en train de se connecter et ils affichent ouvertement leur arrogance démesurée et leur mauvaise foi quant à la mission qui leur est assignée.
La sonnette d’alarme a été tirée, voilà déjà plusieurs années, quant à l’indiscipline qui y règne, plusieurs altercations ont été signalées auparavant et le scandale a été étouffé dans l’oeuf par l’administration de cette entité pour que rien ne se sache.
Sans oublier que le matériel médical qui a coûté assez cher et payé rubis sur ongles et surtout offert gracieusement par les citoyens, n’est pas encore opérationnel pour des broutilles.
Comment qualifier toutes ces choses ?
La tutelle n’a fait que remplacer un directeur par un autre, sans au préalable chercher les causes réelles de ces bavures en série.
La remise en l’état de cet hôpital nécessite des décisions draconiennes et surtout une permutation du personnel, quitte à appliquer ce que prévoit le règlement intérieur régissant le secteur de la Santé.
L’impunité, fruit du copinage et des accointances, a porté un sacré coup au bon déroulement du travail.
Les responsables en ce lieu sont interpellés pour revoir leur mode de gestion des ressources humaines, on ne positionne que les intègres, les sérieux et ceux qui ont des capacités avérées au niveau du service des Urgences qui est l’endroit le plus visité par les citoyens malades.
Les citoyens de Meskiana interpellent le wali afin de mettre un terme à cette situation catastrophique dans laquelle s’enlise l’hôpital Bouhafs Mohamed de Meskiana.
Il y va de la santé de plus de 40.000 citoyens, relevant de la daïra de Meskiana auxquels il faut ajouter ceux qui s’y rendent venant des villes limitrophes.
Affaire a suivre.