Comme à l’accoutumée et, à l’approche du Ramadhan, les prix des fruits et légumes flambent d’une manière incompréhensible et échappent à tout contrôle. Ce comportement de certains commerçants qui saisissent ces occasions pour spéculer sur les prix a banalisé ces actes qui sont devenus une culture ancrée dans leurs mœurs. De nombreux citoyens qui fréquentent quotidiennement les marchés de la ville ont été surpris par l’augmentation inattendue des prix, et aucun ne s’attendait à cela.
A titre d’exemple, la pomme qui coûtait la semaine dernière 300 dinars a atteint aujourd’hui 500 dinars, idem pour l’orange qui ne dépassait pas le seuil des 220 dinars, caracole à 300 dinars, la banane a atteint les 520 dinars, alors qu’elle était cédée il y a deux jours à 420 dinars. Ces prix, hors de portée, ont donné le tournis aux habitués des marchés, dont les pères de familles qui préfèrent aller aux souks quotidiens qui se tiennent chaque jour dans une commune, comme celui d’El Hadjar le lundi, celui d’El Gantra et Sidi Salem, le vendredi…etc.
Les prix de certains produits ont pratiquement doublé, comme la tomate qui coûtait 100 dinars son a atteint aujourd’hui 250 dinars le kilo, bien qu’elle soit de mauvaise qualité et souvent pourrie. Certains commerçants, avides de gains faciles, se frottent déjà les mains pour spéculer sur les prix ; d’ailleurs, même la datte, produit prisé durant la période du jeûne, qui coûtait 400 dinars a été augmentée et a atteint les 700 dinars, et demeure hors de portée des bourses limitées.
Concernant le poulet, son prix rôde autour de 420 et 450 dinars, selon les endroits, où à titre d’exemple au niveau du quartier de la Colonne, la viande blanche est constamment en baisse, mais des chaines interminables se forment devant ces magasins. En ce qui concerne la viande rouge, elle est devenue un luxe inabordable pour le pauvre citoyen ; ainsi, les prix des viande bovine et ovine sont identiques et ne sont pas affichés en deçà de 2.600 et 3.000 dinars.
Quant à l’œuf, son prix s’est stabilisé à 20 dinars l’unité, après la campagne de boycott menée par les internautes sur les réseaux sociaux pour l’abstention d’achat de ce produit. Pourvu que cela dure. Ainsi, certains légumes tels que l’artichaut, la carotte, les navets, la salade, leurs prix ont augmenté de 20 à 30 dinars par produit, une autre campagne sur les réseaux sociaux est nécessaire.
Par : Amar Ait Bara