Dans le cadre d’une série de mesures préventives, visant à freiner la propagation du virus de la fièvre du Nil occidental, des opérations d’envergure ont été lancées. Face à la menace que représente cette maladie, transmise par les moustiques, les autorités locales ont intensifié leurs efforts pour éradiquer les conditions propices à la prolifération de ces insectes, vecteurs du virus.
Sous la supervision de la de l’Algérienne des Eaux, des opérations de pulvérisation de chaux ont été menées de manière ciblée sur les rives des canaux périphériques ainsi que sur les zones poussiéreuses. Ces interventions visent à neutraliser les sites de reproduction des moustiques dans les espaces humides et les rivières à ciel ouvert qui bordent plusieurs quartiers de la wilaya.
Les premières actions ont été concentrées sur les oueds stratégiques de la région, notamment celui situé dans le quartier de la Plaine Ouest et l’oued de Sidi Harb. De même, l’oued Boudjemaâ, situé dans la commune voisine d’El Bouni, a fait l’objet d’une attention particulière. Ces zones ont été identifiées comme étant des foyers potentiels de développement des moustiques, ce qui explique l’importance accordée à leur assainissement.
Les autorités locales ont souligné que cette campagne de traitement, bien que débutée dans ces secteurs précis, s’étendra progressivement à l’ensemble des oueds du territoire de la wilaya. L’objectif est clair : empêcher la propagation de la fièvre du Nil occidental à travers une stratégie préventive, rigoureuse et soutenue.
Le recours à la chaux pour la désinfection des berges et des sols poussiéreux, une méthode éprouvée, se révèle particulièrement efficace dans la lutte contre les larves de moustiques, responsables de la transmission du virus. Ce procédé est, non seulement respectueux de l’environnement, mais également indispensable dans des zones où l’eau stagnante et les débris organiques favorisent la prolifération de ces insectes.
Les habitants des quartiers concernés ont exprimé leur soulagement face à cette mobilisation des autorités, tout en restant vigilants face aux risques de réinfection. Les responsables locaux appellent la population à coopérer en évitant de laisser des récipients d’eau stagnante et en participant activement à la propreté des espaces publics.
Par : Mahdi AMA