Par : Amar Ait Bara
La femme escroc qui a semée le doute et l’incertitude parmi la population et qui portait régulièrement le voile intégral, Djelbab, pour simuler la piété pour arnaquer les gens ne sévira plus. Celle-ci faisait déjà l’objet de nombreux mandats de recherche émis par les services de sécurité à Annaba et même dans d’autres wilayas du pays, à savoir Alger, Constantine et Sétif. En effet, cette dame mariée a déjà écopé d’une année de prison pour avoir volé de l’hôpital un traitement utilisé dans les avortements, à savoir le Cytotec 200 mg en comprimés, un produit interdit sur le marché. Cette dernière, suite à ces faits a été limogée du secteur de la Santé après avoir purgé la peine de prison d’une année. Etant mariée à un trafiquant de drogue, actuellement en prison et connu dans le milieu de la pègre, celle-ci a été arrêtée mercredi dernier au niveau de la rue Ibn Khaldoun, ex-Gambetta. La mise en cause a été signalée au niveau de cette artère commerçante par l’une de ses victimes à qui elle venait de subtiliser le véhicule et dépouiller d’environ 420 millions de centimes, le prix d’achat d’un véhicule de marque Volkswagen Polo. Le subterfuge utilisé par cette jeune femme, qui répond aux initiales de B.H, 39 ans est simple. Son véhicule a été vendu à trois personnes distinctes. Cette femme, par ‘’pudeur’’ ne montrait jamais son visage, pour ne pas se faire repérer par les victimes, mais usait d’un stratagème et lors de la vente, elle désignait un représentant pour la remise de l’argent. Celle-ci agissait de loin et, après avoir empochée l’argent propose au nouvel acquéreur de passer demain pour faire les formalités de vente. Entre temps, elle utilisait le double de la clé pour récupérer le véhicule vendu. Par trois fois, elle répéta le même scenario et utilisant le même procédé avec des personnes différentes dont le tout dernier, originaire de la wilaya de Sétif. Au niveau du 4 ème arrondissement dont ses éléments ont procédé à son arrestation, elle a été formellement reconnue par ses victimes et celle-ci n’a pas nié les faits qui lui sont reprochés. Aussi, l’auteure de ces arnaques a fait de même avec d’autres personnes en leur vendant son appartement, situé dans la commune d’El Bouni. En effet, cette arnaqueuse et escroc a procédé à la vente de son appartement à 5 personnes différentes avec un seul acte de propriété, mais les actes de vente ont été transcrits légalement chez plusieurs notaires pour éviter d’être dévoilée, ensuite elle disparaissait dans la nature. La technique de l’arnaque fait des ravages ces temps-ci à Annaba où un pseudo-père de famille utilisait son épouse et son enfant pour simuler une panne mécanique de son véhicule à l’arrêt et capot relevé pour escroquer les gens. Ce dernier disait à ses victimes que le coût de la pièce de rechange est de 10.000 dinars et qu’il ne disposait pas de ce montant. Ainsi, les gens n’hésitaient pas à l’aider pour lui prêtait de l’argent et, à chaque fois, il changeait d’endroit pour éviter d’être reconnu par ses nombreuses victimes à qui il devait de l’argent. Ayant compris qu’il s’agissait réellement d’une arnaque, car cet escroc fréquentait à chaque fois de nombreux quartiers de la ville dont l’avant-port, et ainsi il fut arrêté et obligé de restituer les montants empruntés à ces nombreuses victimes, dont certaines estimaient que c’est une aide sans plus.