Comme il l’a si bien promis lors de sa précédente tournée, au mois de décembre dernier, le wali, Ahmed Meguellati, est revenu, jeudi dernier, pour s’enquérir de l’état d’avancement du projet de réalisation d’une façade maritime à El Aouana, à une vingtaine de kilomètres, à l’Ouest du chef-lieu de la wilaya de Jijel. S’il a marqué son mécontentement à l’égard de la conduite des travaux lors de sa dernière visite, cette fois, il s’en est carrément pris à la conception technique du projet. Jugeant que ce dernier ne présente pas de touches particulières, il a demandé à ce que des détails lui soient présentés dans son bureau. Sur les lieux, le chef de l’exécutif a toutefois donné des instructions pour une meilleure gestion de travaux afin de livrer ce projet dans les délais impartis, à savoir lors de la prochaine saison estivale. Tantôt mécontent, tantôt en colère, il est allé jusqu’à menacer de résilier le contrat de réalisation de cet important ouvrage à vocation touristique. Face aux différents intervenants impliqués dans la réalisation de ce projet, il a insisté sur la levée des obstacles se dressant contre l’accélération des travaux.
C’est dans cette optique qu’il a donné instruction pour le déplacement d’une ligne électrique traversant ce projet et la démolition d’un kiosque, qui bloquent les travaux qui ont atteint un taux d’avancement de 17%. Le projet en question concerne la réalisation de deux sections de la première tranche de la façade maritime d’El Aouana sur une longueur de 230 m et une largeur variable de 15 à 50 m sur une superficie globale avoisinant les 17.365 m². Les travaux confiés dans ce cadre concernent des opérations de débroussaillage et démolition des terrassements (déblais et remblais), ainsi que la réalisation de structures en béton armé, des ATALUS renforcés par géogrille et du béton imprimé pour esplanade et l’assainissement. L’intitulé de cette opération porte sur l’étude, le suivi et le contrôle de la qualité et la réalisation de la façade maritime d’El Aouana sur le fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales pour une autorisation de programme de 300.000.000,00 DA et un délai de 8 mois.
Par : A Zouikri