Par : A.Ighil
Le montant des opérations d’exportations dans la wilaya d’Annaba de divers produits, notamment le phosphate, les produits sidérurgiques, le marbre et les produits alimentaires est de l’ordre de 116 millions de dollars, selon une déclaration sur les ondes de la radio locale du vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Seybouse. L’intervenant a tenu à préciser que ce chiffre d’affaires à l’exportation n’a jamais été réalisé auparavant, puisqu’en 2020 il était évalué à 45 millions $, ce qui représente une augmentation de 256%. Bayaza Mohamed a indiqué que 12 opérateurs économiques activant sur le marché extérieur ambitionnent de mieux faire, surtout avec toutes les facilitations accordées et l’accompagnement de l’État qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie économique du pays pour booster les exportations hors hydrocarbures. Il a relevé la création d’un bureau d’information et de promotion des investissements et des exportations (BIPIE) et cela, au niveau du ministère des Affaires étrangères. Une structure chargée d’accueillir et de soutenir des opérateurs économiques algériens engagés dans des opérations d’exportation ou de partenariats étrangers. Alors qu’au niveau local et pour permettre la levée des contraintes bureaucratiques et l’accompagnement des opérateurs économiques de la région, une commission de wilaya des exportateurs a vu le jour ; elle est formée des acteurs de l’export, notamment des représentants de la direction du commerce, des douanes algériennes, de la direction de l’industrie et des entreprises de transport. Cette commission est chargée de trouver des solutions aux difficultés rencontrées par les opérateurs économiques activant sur le marché de l’extérieur. Le vice-président de la CCI Seybouse a ensuite abordé la problématique du transport. Il a déploré la cherté des marchandises exportées par la voie maritime ou aérienne. Ces deux secteurs de transports doivent se mettre au diapason des besoins des exportateurs nationaux de différentes tailles, car l’exportation est une affaire de coût et de timing. De nombreux exportateurs se plaignent de la rareté de bureaux de liaison et de distributeurs connectés aux marchés étrangers et l’absence d’équipements modernes pour le chargement et le déchargement au niveau des ports et aéroports.