Par : Amar Ait Bara
Un nouveau directeur technique est venu au chevet de l’entreprise EPIC Annaba ville propre pour remédier à la situation chaotique dans laquelle se trouve cette dernière. Ce dernier a été installé la fin de semaine dernière pour gérer le département technique de l’entreprise EPIC Annaba vile propre. Comme tout un chacun le sait, cette entité souffre du manque de moyens matériels et financiers, et au train où vont les choses, celle-ci ne connaitra jamais un essor. Abstraction faite des aides financières sporadiques en provenance du wali, Djamel Eddine Berrimi, les entreprises contractantes et clientes de l’EPIC Annaba demeurent incapables de s’acquitter de leurs dettes envers cette entité. Cette dernière demeure à la traine en matière d’équipements nécessaires dont une dotation en camions à bennes tasseuses pour la collecte des ordures ménagères. Et c’est pour ces raisons que la ville croule sous les ordures qui jonchent les rues et les artères et surtout le centre-ville où se trouvent les marchés. Le nouveau cadre installé connait bien la maison pour avoir été à la tête du département technique de cette entreprise depuis des années et pour avoir réussi à mettre en place une stratégie basée sur la discipline et surtout la rigueur. Dès sa prise de fonction, M. Berredjem Mourad a repris du service et a commencé à remettre de l’ordre dans les différents départements, à commencer par le parc automobile pour arrêter le massacre, afin de procéder également à un assainissement total pour trouver les solutions qui s’imposent. Ainsi, de facto une réorganisation du secteur a été mise en place, en étroite collaboration avec les services communaux pour assainir la situation déplorable dans laquelle vivent les citoyens. La stratégie consiste en premier lieu à commencer par débarrasser chaque jour un des 5 secteurs communaux des ordures ménagères, pour devenir un travail cyclique à la faveur duquel la commune mettra à la disposition de l’EPIC 5 camions et 2 tractopelles, et l’entreprise en fera de même ; en totalité, 10 camions et 4 engins cibleront quotidiennement une des 5 délégations de secteur et ses cités. Le nouveau responsable a procédé également au redéploiement du personnel et a inventorié le matériel défaillant ou en panne, dont les camions pour faire un état des lieux .Un pari gagnant dans la mesure où l’entraide demeure l’unique alternative pour débarrasser la ville de ses saletés. Cependant, on croit savoir que la gestion de cette entreprise était anarchique pour laquelle les finances font défaut. Elle sera donc annexée et gérée administrativement par l’assemblée populaire communale d’Annaba. Si les moyens matériels sont mis à la disposition des travailleurs de cette entreprise, la ville ne connaitra jamais un tel sort en devenant un dépotoir suffocant.