Par : Chaffai Chawki
Les vacances sont définies par les pédagogues et les psychopédagogues comme étant des journées de repos pour les apprenants des trois paliers. Cette période de divertissement soulagera cette énergie du travail intense et lassant du 1er trimestre. Les enseignants demandent à leurs élèves durant la première semaine d’aller jouer, se promener dans la forêt et la nature ou d’aller découvrir des villes algériennes, en particulier celles du Sud. Quant à la deuxième semaine, cette dernière doit être consacrée aux révisions et à la préparation de nouvelles leçons du reste des projets et séquences.
En dépit des conseils donnés par le personnel pédagogique aux parents, il y en a parmi eux, hélas, qui imposent, durant toute cette période de vacances, des cours de soutien à leur progéniture, un véritable supplice si ce n’est un matraquage harassant pour ces élèves frêles. En effet, les cours ne s’arrêtent jamais du matin au soir, malgré leur cherté et l’état de santé de l’apprenant qui est devenu un insomniaque, selon des témoignages de certains enseignants partisans du repos pour l’élève et contre les cours particuliers. Entre pour et contre, ces enfants sont devenus des marionnettes que les parents, blasés, veulent en faire sans leur consentement de futurs médecins, ingénieurs, professeurs, chercheurs, pilotes…etc.
L’échec scolaire qui n’est pas une fatalité, selon certains pédagogues, est dû essentiellement au conditionnement négatif de l’enfant par ses parents qui lui ôte de son esprit le désir d’argumenter et de dire non pour quelque chose qu’il réfute. Il est temps que les parents récalcitrants comprennent une chose que les enseignants formés dans la psychopédagogie de l’enfant savent pertinemment, que ce dernier a besoin de fuir, pendant les vacances d’hiver, du printemps et d’été, le milieu scolaire pour recharger ses batteries et décompresser loin de la léthargie et du bruit de la ville ; faut-il dire aujourd’hui que les vacances sont un véritable dilemme !!