Par : M. Rahmani
Près de 200 élèves inscrits dans les 3 paliers de l’enseignement et scolarisés dans une école privée, en l’occurrence « El Idrissi », se sont retrouvés du jour au lendemain sans classe, ni école. Une situation pour le moins inattendue pour les parents de ces petites têtes brunes qui n’aspirent qu’à suivre une scolarité normale comme tous les enfants de leur âge.
La cause de tout cela est que la direction de l’Education n’a pas délivré d’agrément pour les nouveaux locaux qu’occupe cette école qui avait été transférée du quartier Fellah Rachid (ex-Saint Cloud) à un autre site, une nouvelle école construite sur les hauteurs du côté des « Crêtes » à Annaba.
La direction de l’éducation avait refusé de délivrer ledit agrément parce que la bâtisse qui devait abriter l’école n’était pas encore achevée et, de ce fait, ne répond pas aux normes arrêtées par le ministère de l’Education nationale et qui doivent être respectées.
La direction de l’école avait été informée bien avant la rentrée scolaire et, normalement aurait dû prévenir les parents d’élèves pour qu’ils puissent entreprendre les démarches nécessaires pour la réinscription de leurs enfants au niveau d’autres écoles privées ou publiques. Mais la direction avait préféré attendre la rentrée pour informer les parents et décider de son propre chef de dispatcher les enfants sur des écoles privées avec lesquelles elle se serait entendue.
Selon le Docteur Zaidi, un des parents d’élèves scolarisés dans cette école, la direction ne les a pas du tout informés et il s’est retrouvé devant le fait accompli le jour de la rentrée. « Vous savez, je suis allé aux nouvelles la veille de la rentrée scolaire et j’ai trouvé l’école à l’état de chantier et j’étais vraiment surpris parce que les travaux peuvent durer au moins une année. Le lendemain, quand je suis revenu sur les lieux, on m’apprend que ma fille de 8 ans devrait aller à telle école privée où elle a été inscrite pour poursuivre son cursus scolaire. J’ai refusé et j’ai dû entreprendre des démarches pour l’inscrire dans une école publique, après avoir demandé un exéat et être passé par les services concernés auprès de la direction de l’Education avant d’avoir un inéat pour l’inscrire. Un vrai parcours du combattant que j’ai dû affronter pour enfin voir ma fille scolarisée normalement comme tout le monde. »
Poursuivant, il nous dira que la direction de l’école El Idrissi avait voulu utiliser les enfants scolarisés à son niveau comme moyen de pression sur l’administration pour lui forcer la main et ainsi obtenir l’agrément de la nouvelle école pour continuer à exercer.
La direction de l’Education n’a pas suivi et elle est dans son droit, car elle n’a fait qu’appliquer la loi et c’est tout à son honneur car, pour cette institution la sécurité des enfants et les bonnes conditions d’enseignement passent avant tout. D’où cette décision.