Par : L. M
Ce sont pas moins de cinq buralistes ayant pignon sur rue, qui ont fermé boutique quelques jours, avant de rouvrir sans offrir à leurs clients la presse du jour. Renseignement pris auprès des diffuseurs, il s’agirait de mauvais payeurs, c’est-à-dire, des commerçants qui se font livrer jusqu’à 3000 exemplaires par jour, tous titres confondus et qui au bout de la semaine n’honorent pas leurs factures lors du recouvrement hebdomadaire effectué par le prestataire. Moult arguments pas ou peu convaincants sont avancés pour justifier ces manquements aux transactions commerciales saines. Mais enfin de compte, par-delà l’irrespect affiché à la clientèle habituée de ces bureaux de tabacs-journaux, le préjudice est énorme pour les diffuseurs ainsi que pour les éditeurs. En effet, ne pas payer plus de 10.000 exemplaires/jour pendant deux à trois semaines…pour rompre la relation commerciale tout en comptant sur la ‘’case’’ contentieux et longue procédure judiciaire ; n’honore pas ces pseudos commerçants qui se sont, entre autres, fait un nom sur le dos de la presse qu’ils vendent dans bien des cas par abonnements. Le monde de la presse n’en finit pas de compter ses déboires dans une situation économique nationale très difficile.